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Ca se saurait - Grandes questions et petites astuces Ca se saurait - Grandes questions et petites astuces
Grandes questions et petites astuces
17 février 2016

C’est prouvé au moins ce que tu dis ?

Il y a quelques jours sur Arte j’étais soufflée de voir un documentaire semblant considérer comme une découverte que les animaux puissent ressentir des sentiments semblables à ceux des humains.

Science nouvelle religion

Tout bon observateur du règne animal, qui sait cela depuis longtemps pour en avoir été témoin, rirait de voir que certains considèrent cela comme une “découverte”. Ce genre d’exemple montre ô combien la science ne doit pas être placée en religion totalitaire.

Pourtant religion totalitaire elle l’est. De nos jours, tant qu’un phénomène n’a pas été validé par la science on ne lui accorde AUCUN crédit. D’ailleurs nos lois, nos décisions politiques en matière de santé et de très nombreuses choses dans nos sociétés sont décidés en fonction de ce que prouve la science.

Alors que fait-on de tous ces phénomènes que la science ne prouve pas ? On se dit  : “Oulala moi, tant que c’est pas prouvé, je n’y crois pas ! ” même si on l’a constaté de nos yeux ? Ou on réapprend à penser par nous-même ?

Je penche bien sûr pour la seconde solution.

“De nos jours, tant qu’un phénomène n’a pas été validé par la science on ne lui accorde AUCUN crédit. D’ailleurs nos lois, nos décisions politiques en matière de santé et de très nombreuses choses dans nos sociétés sont décidés en fonction de ce que prouve la science.”

Nous avons édifié la science en religion depuis que nos autres vraies religions s’érodent et ne répondent plus à nos besoins. La science est-elle venue les remplacer ? Avons-nous et aurons-nous à jamais ce besoin d ‘une institution au dessus de nos têtes qui nous guide et nous dit quoi penser ?

Pour l’heure nous continuons à ne jurer que par elle. Il suffit de voir comment est conspuée toute personne qui s’autorise à penser en dehors de “ce qui est prouvé” pour percevoir a force du phénomène.

Pourtant la science a ses limites, ses défauts. Et pas des moindres.

La science doit prouver. Prouver n’est pas toujours facile, cela prend du temps et c’est parfois impossible faute de technologie suffisamment avancée. De plus, comme l’expliquent de plus en plus de scientifiques eux-mêmes, de très nombreuses études ne sont pas fiables, tronquées ou truquées pour servir les intérêts de ceux qui les financent, 80 % dans le domaine de la santé par exemple (cf. mon interview du Professeur Even dans Nexus n°101). On ne finance plus ou très peu d’études de nos jours sans idée de commercialiser quelque chose (donc sans tentation d’orienter le résultat dans la direction que l’on souhaite). Quant aux sciences molles (psychologie, etc.) la fiabilité des études serait encore plus discutable par le caractère extrêmement complexe et aléatoire des réactions humaines. Comme l’explique un chercheur qui a récemment ébranlé tout un pan de la recherche comportementaliste :

“Même les méta-analyses, autrefois considérées comme fournissant une référence absolue pour évaluer les corpus de recherches, semblent sans valeur. «Les méta-analyses sont nases», m’a prévenu Inzlicht. Si vous analysez 200 études nulles, au final vous obtiendrez une réponse nulle.”
«Je ne sais plus où j’en suis, écrivait Inzlicht sur son blog début mars. J’ai l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds et que je ne sais plus ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.»“

De nombreuses études ne sont donc soit pas fiables, soit influencées pour des raisons commerciales.

A l’inverse des faits qui n’existent pas (ou pas totalement) et qui sont faussement validées par la science il y a les faits qui semblent exister et auxquels la science refuse de s’intéresser. Que fait-on des phénomènes dont sont témoins des millions d’êtres sur la planète et qui ne sont pas encore adoubés par Madame la science ?

“Que fait-on des phénomènes dont sont témoins des millions d’êtres sur la planète et qui ne sont pas encore adoubés par Madame la science ?”

Alors qu’on devrait s’y intéresser, avec ce vrai esprit scientifique prêt à découvrir, la plupart du temps on s’y ferme, on les met de côté, les traite de farfelues.

Pourtant cette science, en laquelle la majorité de nos contemporains croient comme en la Vierge Marie, est parfois incapable de prouver. Peut-être qu’elle ne saura même jamais le faire pour certaines choses, tout simplement parce qu’elle a atteint sa limite.

Je ne dis pas, dans l’excès inverse, qu’il faut croire tout ce qui n’est pas prouvé mais simplement que comprendre les limites de la science permet de la remettre à sa juste place.

Voilà pourquoi la science, si elle a le rassurant avantage de nous fournir quelques certitudes, ne devrait pas être notre seul prisme de pensée. La science c’est bien, le “tout science” et le totalitarisme scientifique c’est limitant.

 

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Sabrina Debusquat

Journaliste santé à Alternative Santé et Plantes & Santé, membre de l'Association des Journalistes Scientifiques de la Presse d'Information.

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Comments (17)

  1. Je ne suis pas vraiment d’accord quand tu dis qu’on ne donne aucun crédit à une info non vérifiée scientifiquement… Ca dépend complètement de qui tu parles, qui est ce “on” en fait ? Il faudrait presque une enquête scientifique pour savoir quel crédit les gens donnent à la science non 😉 ? Plus sérieusement, quand tu vois l’adhésion aux thérapies dites alternatives qui est massive en France (alors que quasi aucune n’est validée scientifiquement), les théories à tendance conspirationnistes qui se développent (pas plus scientifique que ça), les religions encore bien présentes (pourtant pas prouvées scientifiquement non plus)… Ca en fait des gens qui n’attendent pas la science, non ? Ou peut être parlais tu plus spécifiquement du monde politique à qui il faut des études et encore des études pour envisager de bouger ? Mais ça, c’est déjà un cas particulier… Bref tout ça pour dire que quelqu’un pourrait finalement écrire exactement l’article inverse au tien en déplorant le manque de considération de la science… Qui a raison dans tout ça ?

    Répondre
    Irene - 20 février 2018
    1. Oui, je parle des décisions politiques et de politique publique. Notamment de la non application quasi systématique du principe de précaution qui, sur certains points, va donc étrangement à l’encontre de la science (puisque, sur certains points, la science montre clairement un faisceau de preuve qui devrait plutôt nous faire tendre au principe de précaution que nous n’appliquons pas, ce qui est donc paradoxal dans une société qui se base pourtant quasi systématiquement sur la science, mais peut-être la science qui l’arrange, allez savoir !)

      Je ne cherche pas à savoir qui a raison, j’exprime ici ma pensée (donc toute subjective) et dé-zoome en tentant d’expliquer à quel point nous devons prendre du recul face à tout cela et comprendre que tout ce à quoi touchent les hommes n’est jamais réellement totalement objectif, c’est une notion essentielle à mon sens.

      Répondre
      Sabrina Debusquat - 20 février 2018
  2. […] Mon article C’est prouvé au moins ce que tu dis ? […]

    Répondre
    Science et évidences : la métaphore du verger – Ca se saurait - 15 février 2018
  3. La science c’est bien oui, mais soyons honnête, si le problème serait que les gens s’intéressent tellement à la science qu’ils en oublient leur esprit critique on reviendrait déjà de très loin, la situation réelle est bien pire selon moi.

    L’immense majorité des gens ne lit pas de revues scientifiques pour s’informer sur les études mais en entend parler via un très bref et très mauvais résumé sur le net ou à la télévision.
    En gros, et cela se vérifie peu importe le domaine, ce n’est pas vraiment en la science que les gens ont confiance mais plutôt aux médias, ce qui change tout.

    Donc on a des sujets expliqués à travers le prisme de la science, lui même expliqué par le prisme des médias, lui même interprété/compris/vu par le prisme d’une personne dont le cerveau ne lui sert qu’à allumer la télévision après une journée de travail aussi pénible que non enrichissante.

    Et cette personne, la science elle s’en fout royalement au fond, pour elle c’est à la télévision que se trouve la vérité…

    Répondre
    Eric - 19 février 2016
  4. J’ajoute aux commentaires ce document très intéressant qui m’a été transmis par Javotte Granger sur Facebook :
    “Colloque Maurice Allais du 22 mai 2006Les “preuves” des théories de la relativité.Une théorie scientifique peut-elle être prouvée ?”

    “En fait, vouloir prouver une théorie scientifique n’a pas de sens. Une théorie nouvelle peut être plus simple, plus précise, rendre compte de davantage de phénomènes. Pour autant, elle ne peut être déclarée juste. En physique, seule l’expérience compte.

    Contrairement aux mathématiques dont les théorèmes sont rigoureux, une théorie scientifique pourra toujours être améliorée, ce qui interdit de lui attribuer toute forme de vérité absolue.

    Ne mélangeons pas science, philosophie et religion. Le dogme est du domaine religieux. Le concept est du domaine philosophique. La science dit plus modestement « tout se passe comme si ». Elle doit être prête à remettre en cause ses théories lorsqu’un fait l’exige, sans abandonner pour autant les anciennes théories dans leur domaine de validité.

    Pierre Fuerxer
    Membre de l’AIRAMA.”

    Répondre
    Ca Se Saurait - 18 février 2016
    1. Cela me rappelle un cours qui disait que la science produit une théorie et qu’elle est valide jusqu’à ce qu’il soit montré que c’est faux. Mais qu’en aucun cas une théorie ne peut être prouvée comme juste. (Je ne sais pas si ce que je viens de dire est très clair…)

      Répondre
      Adeline - 19 février 2016
      1. C’est exactement ça sauf que de nos jours nous avons oublié la deuxième partie ^^

        Répondre
        Ca Se Saurait - 19 février 2016
  5. Très intéressant ton article… Et je rebondis également en disant que parfois certains scientifiques font des expériences dans le but unique de démontrer leur intuition ou croyances.

    Ainsi, j’ai vu très récemment sur Facebook, le partage d’une vidéo qui se targuait de montrer combien la méchanceté humaine (voire même la cruauté) est contagieuse. Cette vidéo avait été réalisée par un comportementaliste suisse (et également politicien) pour une émission de télévision.

    Et c’est là que ça devient vraiment problématique pour moi tellement le raccourci est énorme et le message transmis est réducteur, tronqué voire dangereux.
    Dans cette expérience, on ne parle absolument pas de résultats chiffrés sur le nombre des sujets participants ou du nombre de ceux qui sont sortis du cadre, ni même du biais cognitif induit par l’expérience.
    Par contre, on démontre le processus de méchanceté chez l’être humain. C’est l’expérience scientifique qui le dit. Point Final. La méchanceté est contagieuse.

    Je te mets le lien si tu veux jeter un oeil et me donner ton feedback 🙂

    http://www.20min.ch/ro/entertainment/people/story/Et-si-la-mechancete-etait-contagieuse–18516827

    Pour moi, ce genre de vidéo plus sensationnelle que scientifique démontre comment on peut faire dire tout et n’importe quoi à la science.
    Malheureusement, aujourd’hui dans notre culte de performance, le scientifique a la pression. Il doit “trouver” des réponses pour obtenir des financements. Et plus c’est sensationnel, mieux ça paye.
    De l’autre côté, les spectateurs que nous sommes avons complètement abandonné notre esprit critique et notre intuition face à la sacro-sainte science. On partage bêtement ce genre de vidéo et on nivelle par le bas notre entourage. Merci Facebook.

    Moi je résiste encore !

    Répondre
    Bienheureusement - 18 février 2016
    1. Eh bien merci de résister et de le partager, j’irai voir !

      Répondre
      Ca Se Saurait - 18 février 2016
  6. Peut-être un scientifique qui va nous réconcilier avec la science. Moi j’ai trouvé ça exaltant…
    https://www.youtube.com/watch?v=vi39Z0i0G1s

    Répondre
    Fabien - 18 février 2016
  7. Celles et ceux qui ne jurent que “par la science” ne lisent pas la presse scientifique… Ils se contentent d’articles de vulgarisation qui, le plus souvent, sont de mauvaises traductions d’articles de vulgarisation en anglais, lesquels sont aussi rédigés à la hâte à partir de résumés d’articles scientifiques qui ne reflètent pas toujours précisément les conclusions des articles d’origine ! Car le résumé est souvent rédigé ou modifié après que l’article ait été lu et évalué par les pairs.
    Même chose pour le matériel diffusé dans les médias audiovisuels. Un exemple concret : un reportage sur le jeûne qu’Arte rediffuse de temps en temps. J’ai été si étonné par ses affirmations que j’ai acheté le DVD pour l’écouter tranquillement, noter les noms des personnes interrogées et aller voir ce qu’ils avaient vraiment publié (sur PubMed). Là, je me suis aperçu que les auteurs du film avaient extrapolé les interventions de ces scientifiques. Ils prétendent par exemple que le jeûne pourrait soigner le cancer en s’appuyant sur les dires de Valter Longo. Or l’équipe de Longo (comme beaucoup d’autres) n’a fait que montrer qu’une courte restriction calorique avant et après la chimio rendait celle-ci plus efficace et diminuait les effets secondaires. Donc oui, le jeûne bénéficie à des cancéreux, mais à ceux qui ont choisi la chimio… Et Longo comme ses collègues a vérifié que le jeûne (de longue durée) n’était pas en soi une bonne stratégie contre le cancer (voir http://www.nature.com/onc/journal/v30/n30/full/onc201191a.html).
    Je donne cet exemple parce que je travaille depuis 1 semaine à un article de synthèse sur la recherche sur le cancer qui illustre notamment le fait que les théories sont sans cesse révisées ou invalidées (c’est le travail scientifique habituel) mais aussi que des hypothèses contradictoires coexistent dans le champ scientifique, avec une domination qui dépend de facteurs culturels et politiques. La théorie de Warburg explicative du cancer a été mise sous le boisseau pendant des décennies parce que Warburg était un chercheur allemand qui n’a pas émigré à l’époque du nazisme, et la théorie génétique avait le vent en poupe, soutenue par l’intelligentsia, la technologie et la finance américaines.
    Pour résumé, les gens qui disent qu’un phénomène est “prouvé” ou “pas prouvé” par la science n’ont aucun regard critique sur l’information. Je le vois avec les conférences TED dans lesquelles des intervenants peuvent débiter une avalanche de contradictions, tout en se donnant en spectacle, car leur public est venu pour se divertir, inapte au raisonnement alors qu’il s’agit souvent par ailleurs de gens diplomés !

    Répondre
    Bernard Bel - 18 février 2016
    1. Très intéressant Bernard, merci !

      Répondre
      Ca Se Saurait - 18 février 2016
    2. Avec ou sans jeûne, choisir la chimio c’est se condamner de toute façon.
      Plus sérieusement, ce n’est pas la restriction calorique qui compte avec le jeûne, c’est la détoxination qu’il permet de mettre en route.
      Pour ma part, je n’exclue pas son pouvoir de guérison, et si ce n’est pas le cas à minima de prévention.
      L’avantage du jeûne, c’est qu’il permet de comprendre que l’alimentation induit 90% des maladies, et prendre conscience du vrai problème est déjà un grand pas.
      Bon courage pour ton article de synthèse !

      Répondre
      Fabien - 19 février 2016
  8. La science doit être plus grande que ses instruments limités et remettre immédiatement ses découvertes dans une vision plus globale, plus cohérente, sinon toute décision devient impossible, ainsi que toute véritable évolution positive de la connaissance (je pense que ton futur article sur l’évolution ne contredira pas cela ?).
    C’est vrai, la pression et les attentes sur les scientifiques sont telles que parfois l’éthique est reléguée en second plan, et des raccourcis hasardeux et clientélistes font oublier de s’arrêter à chaque avancée de la recherche fondamentale pour choisir les seules applications utiles, pour leur préférer celles rentables.
    La société a peut-être la science qu’elle mérite, à son image, immature, orgueilleuse, intolérante, égocentrique et impatiente. Mais toutes deux ne demandent qu’à se grandir. Le défi de l’enseignement de qualité dans le futur sera sûrement l’humilité et la patience d’accepter notre ignorance relative.
    A sa grande surprise, la science moderne doit désormais composer avec un « principe anthropique » qui s’invite et s’impose à chaque nouvelle investigation. C’est assez perturbant pour la vieille école, qui ne peut pas imaginer revenir sur ses certitudes, mais c’est une chance nouvelle de passerelle avec la vie de tous les jours et peut-être une vision élargie au spirituel, notamment pour la médecine.
    Si, si j’y crois qu’on va se réveiller et adopter la sagesse chinoise (enfin à une certaine époque probablement) :
    « Cultiver les sciences sans aimer les hommes, c’est allumer un flambeau et ne pas regarder ».

    Répondre
    Fabien - 18 février 2016
    1. Vous êtes vraiment au top tous avec vos commentaires :-), Fabien apporte de “penser le futur avec optimisme”, Bernard décortique les faits pour mieux les analyser, Bienheureusement poursuit l’analyse : je n’ai pas le temps de répondre autant que d’habitude en ce moment pour cause de rédaction d’e-book mais je vous lis avec bonheur et attention soyez-en sûrs !

      Merci à vous d’être là, d’être comme vous êtes (si intéressants) et de prendre le temps de venir enrichir mes pensées des autres. Si ce n’était pas politiquement incorrect de dire ça je vous dirais que je vous aime ! :-p

      Répondre
      Ca Se Saurait - 18 février 2016
  9. Ton article se termine très bien. Mais c’est vrai qu’il y a tellement d’idées reçues qu’on peut comprendre que certaines personnes sont tentées de croire uniquement ce qui est prouvé. Même si les preuves sont souvent faussées…

    Répondre
    Adeline - 17 février 2016
  10. En tant “qu’ancienne” scientifique, je crois qu’on ne demande pas à la science ce pour quoi elle est douée. On lui demande d’ériger des lois, des campagnes de prévention, de nous dire ce qui est important comme si la science était une boule de cristal crédible. On lui demande notamment de prédire les séismes, les tempêtes ou les pollutions.
    Si la science a une bonne capacité pour décortiquer les problèmes, elle n’est pas reine en matière de décision, loin de là.
    Par exemple, que fait-on lorsque la science découvre qu’une substance est dangereuse ? Surtout lorsque la science pointe le doigt sur le fait que la substance est dangereuse à très petite dose et à très forte dose mais qu’entre les deux tout va pas ? (j’ai déjà vu le cas…)
    Je n’ai jamais vu le moindre document scientifique dire “vaut mieux faire ci ou ça”.
    Alors si on a élevé la science au nom de Dieu, comme un peu tous les dieux qui nous ont rendu visite, on a de nouveau mal compris son message 🙂

    Répondre
    Céline - 17 février 2016

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