J’aime Sophie Caillat. Sophie Caillat c’est une journaliste du site Rue 89 qui a récemment publié un livre sur ce qu’on peut faire au quotidien pour être plus écolo.
Et qu’est-ce que ça fait du bien put *** de lire un livre drôle à mourir sur le sujet !
“Comment j’ai sauvé la planète” c’est 230 pages dans lesquelles Sophie vous raconte ses réussites et ses déboires pour tenter de mettre en application le manuel du parfait petit écolo.
Elle a décidé de se lancer avec sa petite famille (consentante ou pas) dans le test de ce que chacun d’entre nous peut faire au quotidien pour moins polluer. Mais ce qui est génial c’est que Sophie elle est comme nous, elle a pas toujours envie, elle adore la planète mais elle aime aussi tout son confort de vie et des fois elle est paresseuse. Comme elle le dit, elle est plutôt “Sex and the City” que “La petite maison dans la prairie” et c’est pour ça qu’elle nous touche. Elle n’est pas parfaite, pas moralisatrice et ne prétend pas l’être.
Un peu comme sur ce blog, elle teste et partage le compte rendu de ses tests. Et elle n’a pas sa langue dans sa poche. Même si c’est super pour l’environnement, si ça ne lui a pas plu elle dit tout, sans détours.
C’est juste un livre qui se dévore, drôle et décomplexé et Dieu que ça fait du bien car ils sont rares sur le sujet à ne pas vous déprimer quand vous les refermez ! Et en même temps c’est super pointu sur l’écologie et sur ce que vous pouvez faire au quotidien pour la planète. Moi qui lit pourtant beaucoup sur le sujet, son compte rendu d’expérience m’a appris un tas de chose et je sais aussi grâce à ce qu’elle a expérimenté (par exemple les vers en appartement) que je ne m’y lancerais pas tout de suite.
A chaque “mesure” qu’elle teste, elle vous raconte son expérience et met une note finale prenant en compte l’efficacité de la mesure (son impact sur l’environnement), le plaisir qu’elle a eu et le déplaisir.
Et ça c’est juste super important, juste quelque chose dont oublient de parler tous les autres.
Cette prise en compte du plaisir/déplaisir répond concrètement à une attente que l’on a tous. On peut critiquer tant qu’on veut ceux qui veulent allier un certain égoïsme et l’écologie mais la réalité est bien là. Je pense que montrer que l’on peut allier les deux emmènera plus de gens à l’écologie que de s’en abstenir. En cela ce livre s’adresse vraiment à tous, même aux plus récalcitrants à l’écologie.
Ce qu’elle teste (entre autres) :
– la vélosophie (faire un maximum de chose en se déplaçant à vélo)
– la Ruche qui dit oui (groupements de consommateurs qui se réunissent pour acheter des produits aux paysans du coin)
– le tri des déchets ménagers (et avec un dialogue mythique avec son beau-père Gaston qui trouve qu’il faut avoir fait Polytechnique pour trier ses déchets)
– sortir du nucléaire en achetant une “autre “électricité
– troquer le gobelet contre la gourde
– boire du vin naturel (vraiment étonnant)
– trouver des solutions plus écolo pour remplacer les protections hygiéniques et les couches jetables pour bébé
– manger moins de viande
– passer une semaine sans plastique
– adopter des vers mangeurs de déchets
– s’intéresser au véganisme (non consommation d’aucun produit d’origine animale donc pas de cuir, pas de laine, etc.)
– passer à la slow cosmétique
– regarder comment remplacer les produits de ménages par de l’écolo (vinaigre, bicarbonate)
– revendre son smartphone et faire le tri dans sa boîte mail
A chaque paragraphe c’est des phrases et des scènes mythiques, passages choisis :
Voilà, voilà. 🙂
Puis à propos des vers de compost dans leur boîte située dans la cuisine familiale :
Enfin un passage qui montre à quel point le livre est proche de la réalité du quotidien :
Et ce ne sont que quelques échantillons, c’est ça tout le long du livre. Ce qui le rend aussi plaisant à lire. Et l’auteure a un franc-parler à couper le souffle ce qui donne lieu à quelques scènes vraiment grinçantes.
Mais hormis le rire ce qui ressort aussi beaucoup dans ce livre c’est l’aspect familial de l’écologie. Comment c’est difficile quand on est père ou mère de famille et que l’on veut s’impliquer dans une vie plus propre au quotidien.
Il faut être bien accroché. On se fait moquer on passe pour l’emmerd*** de service, le méchant “pas rigolo” et ça c’est vraiment un aspect qui me mets hors de moi.
De devoir se battre contre ses proches alors qu’a priori on veut instaurer quelque chose de “bon”.
Si tout ça a vous a donné envie et que vous aimeriez bien tenter votre chance pour gagner ce livre “Comment j’ai sauvé la planète” de Sophie Caillat aux Editions du Moment, racontez-nous en commentaires ce que vous faites au quotidien pour notre planète et en quoi c’est parfois drôle ou moins drôle !
L’anecdote la plus originale ou la mieux racontée sera gagnante !
[ concours clôturé le 17 juillet — Félicitation à Marjolaine !]
Et chez vous, comment ça se passe l’écologie au quotidien ?
Que mettes-vous en place ?
Quelles difficultés rencontrez-vous ?
Pour ma part, je fais bien sûr le tri des déchets ,attention à ne pas gaspiller eau et électricité…mais mon petit combat quotidien se passe à mon boulot: je harcèle tout le monde pour éviter le gaspillage de papier.
Dans mon travail on utilise beaucoup de papier comme partout. Mais souvent ce papier est jeté pour des erreurs de photocopies, ou les feuilles qui peuvent être conservés sont la plupart du temps perdus ou jetés et du coup ré-imprimés. A la fin de la journée ça fait pas mal de papier gaspillé… Du coup je fait la leçon pour que les feuilles soient conservées ou qu’avant de lancer 50 photocopies on vérifie sa manip sur la photocopieuse avec une impression…A force de crier “pensez aux arbres” je fais bien rire tout le monde mais ça fonctionne, tout le monde fait plus attention! 😉
Ha!Ha! Génial !
Bonjour à toutes (et tous, mais je ne vois pas beaucoup de mâles)
Merci pour le jeu et les commentaires de Sabrina, que je ne connais pas mais que j’aime déjà aussi.
Prenez le tri, par exemple, je raconte qu’il faut presque avoir fait Polytechnique pour bien trier, et que je ne blâme pas tous ceux qui ont renoncé, car quand je vois que mes voisins flinguer la poubelle jaune parce qu’ils ont tout mélangé, je me dis “à quoi bon?”. Et quand je réfléchis un peu plus, je me dis aussi que le but n’est pas de beaucoup recycler, mais de moins jeter, pardi !
A celles qui s’intéressent aux couches lavables je pense que mon chapitre vous aidera à faire le tour de la question et à vous décider.
Mais par pitié, ne pensez pas que vous sauvez la planète en achetant le livre d’occasion : comment vivent les auteurs si personne n’achète leurs livres ? Ou alors achetez le en e-book !
Je lance à mon tour un pari : si vous voulez, je tente de faire le VRAI comparatif de l’impact environnemental d’un livre papier versus électronique.
A bientôt, et n’hésitez pas à faire tourner l’info autour de vous,
@SophieCaillat
ELLE EST LAAAAAA !!!! mdr :-p
Bon ben saches que oui je te déclare mon amour ^^ un super livre qui m’a fait marrer, que j’ai lu de bout en bout très rapidement et tes dialogues avec les divers protagonistes juste énorme. Moi qui suis branché sur ces thématiques ça m’a fait comme un bol d’air frais de lire ça alors merci !
Et oui, ma tante qui écrit aussi dirais comme toi sur les livres d’occasions ! Le passage sur les couches lavables est comme tous les autres, très instuctif 🙂
Bises confraternelles.
le ebook a le desavantage de ne pas imprimer les idées dans les cerveaux !
Je ne sais pas vous mais comment arriver a se concentrer (mais se concentrer vraiment !) sur un écran, royaume de l’éphémère, des informations inutiles, de sollicitations diverses qui réduisent à néant notre attention.
Donc oui je maintiens, je préfère acheter un livre d’occasion qu’un ebook. Et je suis bien consciente de ne pas sauver la planète avec ça.
Mais je ne suis pas attachée aux objets, mais plus à la transmission.
Acheter un livre d’occasion c’est aussi encourager ce “marché” plutôt que celui qui consiste à avoir tout, et neuf bien sur !
Donner un livre à un proche, à Emmaus ou même le revendre en brocante ou autre, pourquoi pas ? si on a lu le livre et qu’on l’a apprécié, ça participe aussi à la diffusion des idées.
Et c’est aussi une valeur, celle d’accepter de ne pas tout avoir, de réfléchir à ses achats, d’attendre et d’avoir enfin le bonheur de trouver l’objet en question, d’occasion ou pas. Mais en tout cas faire un achat réfléchis et motivé. Faire la différence entre les envies profondes et le besoin de posséder.
Ça c’est une idée que j’enseignerais à mes enfants.
Je prends l’exemple du système de location de jouets qui se développe un peu sur le net depuis quelques temps. Si l’on achète moins de jouets, forcément cela se répercute sur quelqu’un (peut être des emplois en moins pour de jeunes chinois ou taiwanais). Mais comment changer l’économie à long terme si l’on ne fait pas ça ?
J’ai 26 ans, je vais sous peu devenir Maman, alors oui c’est comme ça que j’envisage les choses. Je n’ai certainement pas les bonnes réponses, les bonnes actions. Peut être.
Mais il me semble que l’idée de votre livre, comme il a été décrit dans cette article, c’est peut être aussi les bonnes intentions que chacun peut avoir ! Et comment chacun peut essayer de faire changer les choses à son niveau, avec des actions qui le touche.
Alors je maintiens : je lirais avec plaisir votre livre si j’en ai l’occasion un jour. Et puis si je l’ai aimé, j’offrirais mon exemplaire !
PS : en ce qui concerne l’impact environnemental du ebook, possible qu’il soit supérieur à celui d’une édition papier si l’on prend en compte la chaleur produite par les data centers et autres lieux informatisés qui me dépassent, ainsi que l’énergie nécessaire afin de refroidir ces lieux. Enfin c’est un autre sujet…
En tant que future maman (dans quelques mois), je compte me lancer dans la grande aventure des couches lavables . Monsieur n’est pas encore totalement convaincu mais l’argument écologique prendra le dessus au final !
Ton livre me tente particulièrement car comme elle l’écologie c’est bien c’est beau en théorie et même pleins de bonnes volonté quelques fois la flemme et la facilité prennent le dessus.
Au final, au quotidien, on fait plein d’effort pour agir sur le plus de plans possibles.
Mais … et oui il y a un mais. Mon défaut (oui c’est le seul =) ) concerne l’économie d’eau !
J’ai mis sur tous les robinets de notre nouvelle maison des économiseurs d’eau, des mousseurs. La pomme de douche aussi. Même dans la cuisine où c’est pas particulièrement pratique (quand on veut un volume d’eau précis, ca prend deux fois plus de temps…)
Mais.. tout ça au fond c’est pour que je me sente moins coupable quand mes douches sont trop longues et que je n’éteins pas l’eau pendant que je me savonne… Ben oui quoi, après tout c’est mon moment a moi . Et ca va être encore pire quand notre bébé sera là.
Mon chéri, écolo dans l’âme lui aussi, le sait c’est le seul poste pour lequel je ne ferais pas d’effort ! Par contre, j’apprendrais a mon enfant a couper l’eau !!! hihihi !
Bon sinon, je le veux absolument ce livre ! et si je ne l’ai pas en cadeau je vais devoir attendre de le trouver d’occas, histoire que les arbres ne meurent pas pour rien et que le livre ait plusieurs vies… Mais s’il est vraiment bien je vais pas le trouver d’occasion avant très longtemps.
Conclusion : il faudrait vraiment que je le gagne =)
Sacré aventure que celle de vouloir être écolo ^^
C’est marrant que tu aies un poste comme ça sur lequel c’est no limit :-p
Après tu peux peut être continuer le douches longues mais en éteignant quand tu te savonnes puisque j’imagine que du coup pour te savonner tu ne te mouille pas à grandes eaux en même temps donc l’eau bénéficie à la faïence de la douche, c’est quand même dommage. Oui, ce livre est super donc je te souhaite de le gagner 🙂
A chaque fois que tu nous présentes un livre, j’ai envie de le lire ! Tentatrice de livres ! Je n’ai pas toujours été très écolo mais petit à petit j’adopte de nouvelles habitudes.
– J’ai arrêter de laisser couler l’eau quand je me brosse les dents
– Je trie mes déchets
– Je prends des douches
– Je ne laisse pas allumer la lumière dans des pièces vides
– J’utilise des sacs réutilisables pour faire mes achats
– Je vais au travail à pieds !!! L’énorme changement de ce début d’année
C’est déjà bien mais je sais que je peux encore mieux faire !
Ha!Ha! Celui-ci en tous cas plaira à tous, si tu t’intéresses au sujet tu peux foncer ! Il est vraiment super bien écrit et divertissant.
Et t’en apprends beaucoup surtout.
C’est pour ça qu’à chaque fois je négocie un livre pour vous, comme ça ceux qui ne peuvent se l’acheter peuvent tenter leur chance 🙂
Bonne chance alors !
Ça m’a l’air très intéressant, mais je vais laisser la chance à quelqu’un d’autre. J’avoue être grandement intriguée par le “une semaine sans plastique”. Une semaine c’est bien beau, mais à long terme, c’est 100% impossible sans mourir de faim. Je ne suis même pas sûre que je réussirais à survivre même en arrêtant seulement d’acheter du plastique non-recyclable!
Je pense que de parler du plaisir/déplaisir est très important. Pour moi, ça fait parti de la démarche écologique. Je ne suis pas là que pour un moment, alors ça se doit d’être viable à long terme. Quel meilleur moyen que d’y trouver du plaisir et de la fierté?
Pour ce qui est des enfants, j’avoue que ça me fait un peu peur. Je fais quoi si ma fille (ou mon fils) ramène du verni à ongle ou du parfum à la maison? La liste est longue des choses que je ne tolère pas dans ma maison.
Quel fair play Cocinnelle ^^
Merci pour ce commentaire !
Pour le plastique pas si compliqué si on ne consomme que du frais, c’est mon cas et il suffit de mettre les produits directement sur le tapis de caisse sans sac ou avec l’étiquette de pesée dessus, prendre son tupperware le midi et son sac en toile pour les courses, je m’en sors comme ça mais c’est vrai que je n’ai pas les produits de toute une famille à acheter.
Oui, après difficile de “tout” rejeter mais il faut je pense trouver son juste milieu entre ce qu’on accepte et ne pas devenir un tyran domestique. C’est important je pense.
Oh mais c’est ce que je fais aussi, c’est juste que la portion de fruits et légumes frais vendus non-emballés est tellement minime. Peut-être 20%? Pour le biologique, c’est encore pire! Peut-être 5%.
C’est exactement mon dilemme, je ne veux pas devenir un tyran!
Oui, c’est vrai qu’il y a souvent des emballages en grande surface, à croire qu’ils ne peuvent pas s’en passer, c’est vraiment un problème marketing je pense …
Et c’est super dur de croire dur comme fer en l’écologie sans péter des plombs et en devenir chiante ^^ Je maudit mon chéri tous les jours pour l’eau qu’il “gaspille”.
oh ben c’est tentant comme livre !
alors ici, on trie (on a 3 couleurs de sacs poubelles), on prend des douches, on utilise le moins de produits d’hygiene possible (dernierement j’ai acheté du shampoing douche neutre et je mets de l’extrait aromatique dedans), on a un compost dans le jardin.
l’ainé (7 ans maintenant) a eu des couches lavables.
voila, entre autres 🙂
Coucou Véro, c’est super ce que vous faites 🙂
Je te souhaite de gagner, réponse bientôt !
ça me donne bien envie de me le procurer ce ptit bouquin 🙂
Alors pour participer une petite phrase sur ce que tu fais au quotidien pour l’écologie 🙂
Comme ça qui sais ^^
Alors alors…
Je n’aime pas le gaspillage… Donc je prends des douches (avec le moins de débit d’eau possible. je crois d’ailleurs que c’est suite à l’un de tes articles que j’ai réalisé que là aussi il y avait qq chose à faire), je ne laisse jamais couler l’eau inutilement (que ce soit pour me laver les mains, les dents…), électricité, idem, je n’utilise que le nécessaire, donc si le soir je veux lire un livre, je n’allume qu’une petite lampe (basse énergie). Pas de gaspillage non plus sur la nourriture; je réutilise les même sachets pour les légumes lorsque je vais au marché. Les courses: je n’achète que ce qui est nécessaire, et le plus écologique et/ou bio possible.
Je fais le tri, bien évidemment: papier/carton/verre/plastique.
Au travail, j’ai mon “tas de papier brouillon”, dès que possible je pioche dedans, j’éteinds toujours les lumières qui n’ont pas lieu d’être allumées (donnant ainsi l’exemple aux collègues 😉 )…
j’apprends à mon ptit copain à avoir des gestes plus soucieux de l’environnement, et de la cause animale…
et des tas et des tas d’autres…
Et, aussi, je tente de faire comprendre à mon entourage que tous ces ptits gestes, l’air de rien, ont leur importance et sont essentiels pour notre planète…
Super Marifer, c’est vachement bien 🙂
Et oui montrer aux autres ce qu’ils peuvent faire au quotidien c’est une belle action car beaucoup ne le savent tout simplement pas ou ne s’en sont jamais préoccupés voire n’ont pas étés éduqués dans ce sens.
Contente que mes articles aient un impact 🙂
Good luck ^^