Pour fêter la sortie en poche de mon enquête J’arrête la pilule, les éditions J’ai Lu vous proposent d’en gagner 5 exemplaires.
Pour tenter votre chance, c’est simple, venez témoigner en commentaire sur un sujet de votre choix :
- Vous avez arrêté la pilule ? Racontez-nous ce que cela a changé dans votre vie : effets secondaires positifs ou négatifs, appréhensions, incompréhensions des proches, recherche d’une nouvelle contraception, etc.
- Vous avez déjà lu J’arrête la pilule il y a un an à sa sortie : qu’y avez-vous appris qui vous a marqué ?
- Vous vous posez des questions sur la contraception hormonale : dites-nous lesquelles !
- Vous êtes un homme : que pensez-vous de la place des hommes à ce sujet ?
- Quelle serait pour vous la contraception idéale ?
Les cinq gagnants repartiront avec un exemplaire dédicacé de J’arrête la pilule
Les cinq gagnants repartiront avec un exemplaire dédicacé de J’arrête la pilule publié en version poche le 12 septembre dernier aux éditions J’ai Lu.
Cet exemplaire de 288 pages contient :
- Des mises à jour concernant les dernières études et chiffres disponibles.
- Une postface inédite dans laquelle je reviens sur le tsunami qu’a été la sortie de J’arrête la pilule en septembre 2017 et le débat public qui en a suivi.
- Une annexe qui vous présente toutes les contraceptions aujourd’hui disponibles (avec ou sans hormones) classées selon leur efficacité et présentant le détail de leurs effets indésirables, coût financier et investissement demandé.
Vous avez jusqu’au vendredi 5 octobre pour participer.
Votre commentaire ne doit pas excéder une taille raisonnable (10 à 15 lignes est idéal).
Les cinq témoignages les plus marquants seront sélectionnés et les gagnants seront annoncés ici-même le 5 octobre à 18h.
Vous pouvez relayer ce concours via vos réseaux sociaux avec le #Jarretelapilule et en taguant :
- Sur Facebook :@Sabrina Debusquat et @jailu.editions
- Sur Twitter : @CaSeSaurait et @Editions_Jailu
- Sur Instagram : casesaurait et jailu_editions
Les heureux gagnants sont : Audrey, Anne-Christine, Surya, Emilie et Artémis !
Mention spéciale à Fabien pour sa réjouissante nouvelle mais qui s’avère hors-sujet car le thème était le témoignage personnel.
Merci à vous tous pour vos témoignages et bonne lecture à nos cinq gagnants !
A vos claviers mes petits chatons !
Bonjour
je viens de faire une recherche internet : “arrêt de la THS et libido”, je n’ai rien trouvé pour ma recherche mais je suis tombée sur des références à votre ouvrage J’arrête la pilule…
Les médecins et les sites ne cessent d’afficher que la THS permet de maintenir sa libido. J’ai 58 ans et je viens d’arrêter ce traitement ( j’ai enchaîné pilule et THS pendant 25 ans) et je retrouve ma libido qui avait grandement disparu depuis des années…
Ce serait bien qu’une étude soit faite et si cela s’avère scientifiquement que les femmes en soient informées.
C’est anormal que nous soyons privées de ce plaisir pendant des années par absence de recherche ou d’intérêt de la recherche pour ces effets…
Merci pour votre ouvrage
Anne-Marie
Bonjour Anne-marie et merci pour votre message, en effet libido et hormones ont des liens qui peuvent se révler étroits et dont nous ignorons beaucoup encore aujourd’hui.
Je suis justement en train de rédiger une suite à cette enquête sur la pilule qui en appelle à ce type d’action pour mieux reconnaître les effets secondaires de ce type que peuvent engendrer les contraceptions hormonales : rendez-vous début avril !
Bonjour Sabrina,
Peut-on acheter ton livre en version electronic? J’aurai adoré l’avoir entre les mains en version papier mais je vis en Australie.
Merci bien.
Elodie
Bonjour Elodie,
Oui il est partout, notamment sur Amazon en version Kindle. 🙂
Bonjour et un grand merci pour ces articles qui libèrent la paroles des femmes (et des hommes)!
J’ai décidé d’arrêter la pilule depuis peu de temps suite à de nombreux mois de réflexions.
J’ai comme beaucoup commencé à la prendre par “praticité” et non information à l’âge de quatorze ans. Mes menstruations depuis le début étaient catastrophiquement tant la douleur me faisait vomir et m’évanouir, tant que le flux étaient instable (toutes les deux semaines: bonjour saignements pendant une semaine et demi.)
Le doc m’a juste prescrit la pilule sans plus d’infos à mon encontre.
Dans les premiers temps s’étaient plutôt cool pour moi, adieu saignements ( plus du tout) et adieu douleurs. D’un côté le papa était contente de savoir que l’âge avançant j’allais expérimenté les premiers “émois”, et que j’étais “protégée”.
Mais de quoi ? des migraines ? Surement pas…Des crampes ? non plus… Des seins douloureux? Nada…
Bref… Je l’ai prise par convention sociale sans m’interroger.
Cela étant je suis tombée sur plusieurs témoignage de femmes sur le net récemment…
La libido par exemple: On la mentionne comme étant un tabou pour les femmes et a un moment donné je me suis posée des questions (suis-je frigide ?). Je peu bien dire maintenant que non… Notre vie de couple vit une nouvelle époque et mes sensations sont décuplées depuis l’arrêt.
Le plus, étant d’apprendre que la période de fertilité d’une femme n’était pas énorme dans le mois… Pourquoi me forcer à prendre en continue un cachet, alors qu’il suffirait de faire plus attention à soi et à’apprendre notre propre corps (Cinq jours par mois ?haha…).
Je retrouve des sensations qui visiblement m’avaient manquées.
Je pense vraiment que ce qui m’a décidé, c’est une rencontre avec une Pharmacienne:
“-Oh c’est mignon vous arrêter la pilule… un petit bébé bientôt de prévu?”
“-Non du tout, je le fais pour moi.”
“-Comment ça ? pourquoi pas avoir un enfant ? et puis sans pilule vous allez forcément être enceinte.”
“- Je ne veux pas d’enfant mais apprendre à connaître mon corps.”
Et Zoup… Je suis partie aussi vite que j’étais venue pour avoir des infos sur l’arrêt de la pilule, et ce fut ce soir-même que j’oubliais la pilule délibérément.
Et Zoup, je m’en vais d’ici parce que j’ai déjà bien écrit.
J’achèterais très sûrement le livre, rien que pour le montrer un jour à ma nièce qui sera un jour adulte.
Merci Noémie pour ce gentil et joli commentaire 🙂
En revanche pour la fenêtre de fertilité d’une femme, 5 jours oui mais étant donné la durée des vie des spermatos, cela signifie en réalité plutôt 10 à 15 jours dans un cycle où il faut se protéger 😉 (conclusion, il faut aussi avancer sur les méthodes barrières non hormonales, nécessaires aux couples souhaitant obtenir une efficacité contraceptive très élevée sans avoir à s’abstenir).
Bien à vous.
Merci de m’avoir relancer un peu via Instagram;) J’ai arrêté la pilule il y a plus de 6 ans, après presque 10 années d’absence de réflexion sur le sujet. Je pense que si les femmes et les hommes recevaient un enseignement neutre sur la contraception les chiffres seraient moins élevés en matière de prise de pilule. Et surtout elle serait moins considérée comme une habitude sociale automatique presque “rituelle” au passage de l’adolescence. Aujourd’hui l’arrêt de la pilule relève de la revendication identitaire. Oui la lutte des années 68 a été bénéfique en matière de libération reproductive et sexuelle. Mais ce n’est plus notre combat, nous n’avons pas de loyauté à prouver envers ce petit cachet. Vivement qu’on passe aux sujets suivants : les enjeux environnementaux, sociaux, éducationnels, politiques.. 😉
Merci Maud, tes mots sonnent juste, beaucoup de femmes vu l’aprêté des combats récents ont du mal à voir l’éloignement des hormones comme autre chose que de la trahison alors qu’effectivement tout cela n’a rien à voir… Merci pour ce beau témoignage de dernière minute !
Re-bonjour,
je me permet un deuxième commentaire non pas pour le concours mais pour réagir à certains commentaires que j’ai lu après vous avoir conter mon histoire. Les deux dernières années j’ai été professeur de PSE ( Prévention Santé Environnement) en lycée pro et avec mes classes de seconde je faisais la contraception et les IST. Je peux ainsi témoigner que nous avons un SACRE pain sur la planche! Ce que ces jeunes (principalement des gars dans mes classes) au sujet des règles et de la condition féminine est A-BE-RANT! Pour eux, la pilule c’est une histoire gonzesse qui ne les intéresse pas et les nanas devraient être contentes de ce qu’elles ont (ça c’est les commentaires les moins macho, si si promis, et je passe sous silence le reste ça me donne envie de vomir). Quant aux filles, elles… gloussent quand on en parle mais pareil pour elles, la pilule c’est le Saint-Graal! Alors je vous raconte pas quand je commence à parler coupe menstruelle… Mais bon j’arrive en général à capter l’attention d’une ou deux jeunes filles qui viennent me voir à l’intercours pour en savoir plus, ça en fait toujours deux de sauver. Et on st pas toujours aidées par le discours des infirmières (scolaire ou du planning familial) qui elles aussi, vantent la pilule. Le problème que j’ai aussi constater c’est que les filles ont leur règle de plus en plus tôt. Ma génération de trentenaire ont a eu nos règles vers 13 à 15 ans mais elles… les 3/4 les ont eues… au primaire!?! Du coup, je me questionne, est-ce un effet secondaire due à la prise de pilules par leur mères? ou autre?
Enfin je voudrais aussi rebondir sur un commentaire comme quoi les études scientifiques étaient guidées par l’argent. Et bien ui, je peux en témoigner, pendant ma thèse j’avais trois axes de recherche dont l’un fonctionnait admirablement bien (articles, première mondiale, le bonheur) mais j’ai été sommée de l’arrêter car “cela ne cadre pas avec les autres axes de recherche du labo” qui eux,… ne fonctionnaient pas! Donc avec ma directrice de recherche on a du se battre contre des moulins pour pouvoirs finir notre étude et trouver des financements pour au moins en faire une partie… C’est une des choses qui ont fait que j’ai quitté la recherche. Sans compter le fait que vous faites des découvertes mais qu’elles sont passées sous silence si elles ne plaisent pas au grand loby…. (nµ%µ% et l’étude suisse démontrant le caractère castrateur des crèmes solaires par exemple…).
Voilà maintenant promis, je me tais!! lol
Oui, l’état de la recherche, de ses finances qui coulent désormais au compte-gouttes et des conflit d’intérêts qui en découlent sont dramatiques… J’en touche d’ailleurs un mot au chapitre III pour expliquer au grand public les coulisses de cette science qui malheureusement est de plus en plus aux mains d’intérêts privés et ne permet donc pas d’avoir le caractère indépendant qui permettrait de réléguer les intérets commerciaux au second plan…
Mon parcours de la contraception fut… épique! Pendant des années l’on m’a maintenu qu’une contraception était incompatible avec mon hypertension et mes kystes dans les reins. Fatiguée de rater les cours 7 à 10 jours par mois à cause de règles intensément douloureuses, j’insiste, la médecine cède et hop pilule. Au début je suis contente, je n’ai plus (trop) de douleurs mais petit à petit je me sens moins bien, moins… femme. Alors âgée de moins de 25 ans j’ai failli rompre avec mon compagnon à de multiples reprises car plus d’envies sexuelles ni même sensuelles, une importante prise de poids, de l’acné, un mal-être, bref le pompon! Mais je m’accroche. Arrivée dans une nouvelle ville, impossible d’avoir une gynécologue féminine donc on m’oriente vers les internes de l’hôpital et là le cauchemar commence. Pas de suivi de dossier donc je dois tout rappeler à chaque rendez-vous (tous les 3 mois), on me fait tester tous les types de pilules, on me fait des prises de sang et des écho intro-pelviennes à tire larigot et j’en passe et des meilleures… Aucune amélioration et même dégradation. Quand j’émets le souhait d’un stérilet on me prends pour une folle dingue, à un moment j’ai même manqué me faire insulter car je ne voulais pas tenter d’être enceinte! C’est sûr, en recherche d’un poste de doctorante, sans le sous, c’est hyper le moment !! Je finis par provoquer un mini scandale et là bingo j’ai enfin la chef de service qui me met sous une pilule qui n’est pas une pilule c’est pour les débuts de ménopause… Je vous raconte pas la tronche de la pharmacienne! Mais c’est l’amélioration!! Je retrouve (enfin) des désirs et des envies. Cependant nouveau déménagement nouvelle gynéco et là j’apprends que ce que je prends depuis 1.5ans n’est pas contraceptif… Autant dire que j’ai eu un sacré bol et que je prends une grosse douche froide. Cette gynéco n’accepte pas de me donner autre chose donc je la quitte pour (encore) une autre et là… le paradis! Une dame âgée qui écoute enfin mes désirs ! Du coup, ni une ni deux, stérilet et depuis… le bonheur! Le retour d’une peau saine, des envies, je perds du poids… je… vis ma vie de Femme complète et totale. Donc 10 ans de parcours pour en arriver là, simplement quelqu’un qui écoute ses patientes! Depuis, je prie pour qu’elle reporte encore et encore son départ à la retraite !!
Bonjour, je témoigne car ma pillule a essayé de me tuer.
J’ai 30 ans et je viens d’arrêter la pillule depuis seulement 1 mois. Non pas par volonté mais par obligation!
Avant l’été il m’a été découvert (par pur hasard) une “tâche” sur le foie. Après de nombreux examens le verdict est tombé, il s’agit d’une tumeur bénigne de 5 cm, appelée adenome du foie!
La cause? La prise de contraception orale. Les risques? Une hémorragie, voire dégénérescence en cancer. La solution? Arrêter immédiatement la pillule et programmer une resection.
Il s’agit d’une tumeur absolument asymptomatique. Elle ne s’est jamais signalée auparavant et n’aurai jamais fait signe. Une véritable bombe à retardement!
Je suis très partagée…
A la fois contente que l’on est pu la découvrir et que l’on puisse intervenir à temps.
Et à la fois en colère car on aurait pu éviter cela!
Il y a environ 15 ans, on m’a prescrit la pillule d’office en me vantant ses effets miraculeux. Jamais on ne m’a parlé des risques que j’encourai en avalant ce minuscule cachet! Et aujourd’hui encore, à chaque rdv chez la gynécologue à aucun moment elle n’évoque l’idée d’un autre moyen de contraception.
Il y a un manque d’information qui met des vies en danger!
Je suis également en colère contre moi même. Je me suis voilée la face pendant des années à laisser faire, préférer ce confort de cet agenda de menstrurations plutôt que de me questionner sur ce poison…
Je suis également apeurée par cette future opération. On me retirera la tumeur en janvier 2019.
Après cette opération il me sera interdit de reprendre la pilule ou tout autre contarceptif à base d’hormones, et malgré cela je ne serai pas à l’abri d’une récidive.
Je me languis que tout cela soit derrière moi…
Bonjour Marina et merci pour ce témoignage fort. Je suis très peinée pour vous et vous envoie toutes mes bonnes ondes pour la suite <3
Bonjour à toutes,
Mon rapport à la pilule? Aucun ! J’ai choisi moi-même ma première contraception, et une chose etait sûre : je ne voulais surtout pas une contraception hormonale. En effet, mes sensibilités personnelles m’ont poussées à mener des recherches sur les méthodes alternatives à la pilule. Ces recherches m’ont pris du temps .. mais sans regret ! Je connais maintenant bien mon cycle féminin, je suis autonome avec la sympthermie (méthode naturelle de contraception) et je suis actuellement une formation afin de faire de ce thème mon métier. Je suis donc une future formatrice en symtothermie =D car selon moi, c’est une méthode qui se partage de Femme en Femme.
J’espère pouvoir lire ce livre !
Merci pour ce concours,
Fanny
Eh bien merci beaucoup Fanny, c’est un parcours plutôt rare puisque 90 % des femmes prennent au moins une fois la pilule dans leur vie en France.
– T’as vu ça maman ? Le ministre de la santé et du bien-être a dit aux infos que bientôt la pilule contraceptive ne serait plus commercialisée !
– C’est plutôt une bonne nouvelle ma puce. Tu sais, introduire dans son corps des substances dont on ne maîtrise absolument pas les effets secondaires et cumulatifs n’est pas la chose la plus sensée.
– Ouais je sais, au collège la prof de connaissance de soi et de la nature nous a fait réfléchir là-dessus. Elle a même dit qu’on aurait dû s’en préoccuper bien plus tôt, comme on l’a fait pour les ondes, les pesticides et la nourriture industrielle. Tu vas voir que bientôt ce sera les vaccins…
– Même problème, mêmes solutions. L’économie au service de la santé et non l’inverse. Fais confiance à ta prof, son rôle est noble de vous aider à devenir responsables et lucides. Parmi tous ces poisons, le plus grand est peut-être encore l’ignorance.
– Ok, mais ça devient fatiguant de faire attention à tout. Et puis sans la pilule, avec les mecs, ça va être coton !
– Vous trouverez des solutions ensemble. Avec de la bienveillance, du respect, de la bonne volonté et un peu d’imagination, vous verrez qu’il y a plein de façons de profiter de la vie et de son corps sans le polluer.
– Oui, oui, je sais, papa et toi avez « choisi en conscience de ne plus jouer à la roulette russe avec un cocktail chimique explosif », il nous le raconte à chaque fois.
– C’est normal, il est fier car c’est une belle aventure de couple de progresser ensemble et de trouver des solutions épanouissantes. Même si au début, on a bien rigolé pour comprendre comment faire l’amour « sans risque », on aurait dit un petit garçon qui redécouvrait tout ! Et moi donc ! Sortir de siècles de désinformation, ce n’est jamais évident, mais c’est jouissif… A plus d’un titre.
– J’ai pas besoin des détails… En tout cas je suis contente qu’on puisse en parler et de savoir que vous me donnerez plein de bons conseils quand j’aurais besoin. Et vous alors, qui vous a ouvert les yeux ?
– Tu n’étais même pas née, ma puce. On se connaissait déjà depuis 3 ans avec ton père. On était sensibles à tout ce qui touchait à la santé et à cette époque, c’était une journaliste bloggeuse aux articles pépitesques qui avait publié un livre qui traitait de l’arrêt de la pilule.
– Ah oui, je la connais, c’est Sabrina, je l’ai vu l’autre jour à…
Ha Ha ! Génial ! Merci Fabien d’avoir pris le temps de rédiger cette micro nouvelle 🙂
Je m’imagine donc désormais à 85 ans, arpentant les plateaux télé (s’il en existe encore !). L’avenir nous dira si je fais parti de ceux-ci mais, en lisant un livre qui vient de paraître sur la méthode Mézières (méthode de kiné inventée avant 1960 par Françoise Mézières) il est écrit :
Bonjour, je m appelle Céline j ai 39 ans et je prends la pilule depuis mon adolescence. J en ai essayé plusieurs avec les désagréments qui allaient avec. Depuis quelques annees, je prend cerazette qui ne me donne plus de règles. Je n arrive pas à perdre de poids malgré une nourriture saine et de l exercice. J ai essayé le stérilet en cuivre mais je suis tombée enceinte dès le premier mois suivant la pose. Je souhaite arrêter la pilule mais je me pose beaucoup de questions car mon corps est très sensible et j ai peur de tomber enceinte car je suis très fertile. J aimerai tellement retourner vers un schéma naturel et laisser mon corps s exprimer et vivre tout simplement sans le brider. Merci pour cette proposition de jeu qui pourra aider des personnes comme moi qui se posent des questions et hésitent.
Merci Céline et on vous souhaite aussi de trouver la contraception qui vous convient 🙂
J’ai arrêté la pilule il y a deux ans. J’avais commencé à 16 ans, je l’ai prise pendant six longues années.
Depuis que je vis sans, j’ai découvert les émotions, j’ai pleuré le jour où un papillon s’est posé sur ma tasse de café. Car c’était beau.
Mes règles ont mis un an entier avant de réapparaître, espacées de plusieurs mois au début, mois durant lesquelles j’ai perdu les 15kgs que j’avais pris en commençant la pilule (car “c’est pas la pilule mais les macdo à répétition qui font grossir” dixit le gynéco), et qui m’avaient rendu boulimique, anxieuse et angoissée. En arrêtant la pilule j’ai découvert les boutons sur tout mon visage mais ce n’était qu’un modique détail, le prix à payer pour la somme des côtés positifs : j’ai à nouveau des cheveux, des sourcils, je peux monter les escaliers sans être essoufflée, je peux embrasser un garçon et ressentir vraiment quelque-chose.
Même si c’est fort et que j’ai encore du mal à gérer mes émotions, je suis ravie de vivre mon corps, le vrai.
Eh bien Emilie, merci pour ce témoignage à couper le souffle…
Bonjour,
Je tente ma chance avec grand plaisir
Je me présente, je m’appelle Jennifer, j’ai bientot 32 ans, j’ai deux enfants: une fille qui vient d’avoir 11 ans et une fille qui va feter ses 5 ans a la période de Noel 🙂
Je prend la pilule depuis l’age de 17 ans! Puis je l’ai arreter pour avoir mon premier enfant! Par la suite, la maternité m’a represcrit une pilule qui n’était pas la meme que ma première pilule! J’ai ensuite changer de pilule, il y a 2 ans, quand ma mère est décédée, car énormément mal aux seins, la sage femme m’avait dit que c’était la pilule qui était trop forte ou pas assez forte (je ne m’en souvient plus)
De base, j’avais commencer la pilule, car je savais que j’allais perdre ma virginité, donc je ne voulais surtout pas tomber enceinte a l’époque, je n’avais que 17 ans! Et puis, c’est devenu une habitude de la prendre! Il y a aussi le fait qu’a l’époque, avant de prendre la contraception, je souffrais énormément a la période des menstruations, au point de loupé une semaine de court par mois du fait que j’était plié en deux dans mon lit tellement j’avais mal au ventre, et la pilule a était un miracle!
A l’heure actuelle, je me pose beaucoup de question, je vois tellement de gens dirent qu’ils ont des effets indésirables, et que ca provoque des maladies du coups, ca commence a m’angoisser! Et puis, malgrès le changement de pilule, j’ai parfois mal aux seins! Et j’ai souvent mal aux ovaires, donc je sais que ca empeche l’ovulation, mais j’ai toujours eu mal aux ovaires et jusque la, je n’est jamais trop pris d’attention concernant cette douleur, jusqu’a ce que ca m’arrive d’oublier de prendre ma pilule! Donc que je prenne la pilule ou que je l’oublie j’ai souvent mal aux bas du ventre, mal aux seins et mal aux ovaires!
Au jour d’aujourd’hui, je prend la pilule par habitude, mais je serais tenter d’essayer d’autre contraception! J’avoue que l’arret diffinitive d’une contraception ne m’enchante pas, me fait peur aussi, parce que je suis quelqu’un qui sans pilule, est tout déréglé, donc je peux très bien avoir mes régles 3 fois dans le mois comme ne pas les avoir pendant 3 mois
Eh bien bonne chance Jenifer et sachez que rien ni personne n’est là pour vous pousser à changer de contraception ou à vous influencer dans ce choix : si la pilule vous convient très bien aucun souci et pas besoin de vous précipiter pour en changer 🙂
En reanche, le livre vous apportera bien sûr des éléments de réponse plus poussés sur son fonctionnement, son histoire, et la façon dont les femmes l’envisagent aujourd’hui.
Bonjour, je m appelle Céline, j ai 39 ans. J ai arrêté la pillule depuis un an car à force de lire les méfaits des hormones au quotidien, j ai fini par prendre conscience que je devais laisser mon corps au repos et apprendre à écouter ses besoins. Je souhaiterais des avis sur les contraceptifs sans hormones et lesquels. J ai le sentiment que le stérilet cuivre n est pas sain non plus par le fait d être un objet imposé au corps. Le préservatif n est pas fiable si il se percé. Merci de vos conseils et avis. J espère lire votre livre j arrête la pillule.
Bonjour Céline, effectivement le choix se fait selon vos préférences et il y a, sur certaines contraceptions une efficacité diminuée si mal utilisé (le préservatif troué c’est très rare si vous l’utilisez bien, efficacité en usage parfait = 98 % (2 grossesses non désirées sur 100 femmes utilisatrices/an), effiacité en usage courant (avec ceux qui le posent mal, l’utilise très longtemps sans lubrifier, etc.) = 75 % (15 grossesses non désirées sur 100 femmes utilisatrices/an). Donc des risques oui mais surtout si on les utilise mal (ce qui peut arriver, on est bien d’accord donc, à nouveau choix perso, certaines préfèreront affronter ce risque en échange de n’avoir aucun médicament et effet secondaire, d’autres préfèreront à certaisn moments de leur vie risquer des effets secondaires mais s’assurer d’un risque proche ultra faible et sans possibilité d’erreur humaine, à ce moment-là ce sera plutôt le DIU (stérilet) cuivre). Tout cela est détaillé dans les derniers chapitres et dans l’annexe des contraceptions mais malheureusement, hors hormones, hormis pour le DIU cuivre, ce ne sont que des contraceptions qui peuvent laisser place à une potentielle erreur humaine.
Voilà si cela peut vous aider en attendant 🙂
Bonjour, je m’appelle Margaux et la phrase qui me correspond le mieux est “Vous vous posez des questions sur la contraception hormonale”. Je prends la pilule depuis mes 14-15 ans environ et j’en ai 21.
A l’époque mes règles étaient longues, très (très) douloureuses à tel point que je ne pouvais pas bouger de mon canapé quitte à rater des cours. Suite à une semaine de douleurs intenses, je me suis dit que je ne voulais plus jamais avoir aussi mal. Ma mère m’a donc emmenée voir une gynécologue. La solution était toute trouvée, je ne fume pas et j’avais des boutons. On m’a donc prescrit Diane 35. Tout allait bien, j’avais moins de bouton, presque aucune douleur et mes règles ne duraient que 4-5 jours.
Et voici que le scandale de Diane 35 éclate. Je décide donc de changer de pilule étant à moitié hypocondriaque. Je passe sous Leloo 3G et tout va bien.
Mais maintenant, un autre problème se pose à moi. Est-ce bon pour moi? Une autre solution? Mais laquelle… Je me renseigne mais n’ose pas passer le cap. J’ai peur non seulement de retrouver mon acné, mes règles longues et douloureuse et surtout j’ai peur. Peur de tomber enceinte et de ne pas pouvoir contrôler pleinement cette décision. Même avec la pilule j’ai peur que cela arrive et ce que j’ai parfois lu sur les autres moyens de contraception ne me rassure pas.
Il me faudrait sans doute un élétrochoc, des solutions claires et sans doute un travail sur moi-même. Dans tout les cas, cela m’a fait du bien de partager mon expérience et merci pour ce concours, je pense que les 5 gagnant.e.s en apprendront beaucoup.
Bonjour je m’appelle Laura j’ai pris la pillule pour la première fois à 18 ans par le planning familial diane 35, le début de la fin comme on dit , je l’ai pris pendant quelques années environ 2 ans, des la première année je suis passer de 44kg à 54kg en six mois avec problème de douleur au ventre,jambe ,cellulite,essoufflement, mais peau magnifique et cheveux parfait, avant
La pilule cheveux sans problème après son arrêt j’ai perdu mes cheveux et cela ne s’arrêtait que quand je la reprenais s’en suivirent des années d’amour/ haine,de reprise d’arrêt à cause de l’alopécie , 6 mois d’androcur+ du minoxidil, j’ai eu des kystes ovarien à répétition, des problèmes de dépression de libido , d’énervement et d’hystérie et en 2017 après un ral le bol et un rejet physique et mentale des médicaments et autres produits chimiques j’ai décider de tout arrêter pour toujours cela fait plus d’un an tous mes problèmes de santé envolés une jolie peau je maigris juste mes cheveux me laisse perplexe, ils plus beau avec les produits bio mais toujours alopecie au dessus du front qui s’est stabilisé, peut être que je finirais chauve par bêtise d’avoir fait confiance à ces apprentis sorciers, je vais tester les traitements led pour booster la repousse et régime sans gluten et lactose , merci Sabrina pour ton travail et ton super livre qui à mis en lumière les dangers de la pilule à ce jour androcur vient d’être reconnu comme accroissant le risque de méningiome, jusqu’à quand les multinationales vont nous prendre pour des rats de laboratoire?
Merci Laura de ce témoignage fort et désolée pour toi de ce parcours 🙁
Bonjour,
Il y a 23 ans , sous pilule , j’ai un peu tardé à récupérer une nouvelle plaquette à la pharmacie … A l’époque , on ne discutait pas trop du bien fondé de celle ci , ou pas , et on ne proposait guère d’options alternatives ( stérilet pour les femmes déjà mamans ) . Il est arrivé ce qui devait arriver , et même si sur le coup , à 25 ans, sans CDI , c’était bien le dernier de mes projets ( mon crédo de l’époque : ” pas de chien, pas de gosse ” ) , j’ai gardé ce petit pois pour moi , et c’est de loin la meilleure décision de toute ma vie ! Aujourd’hui je suis une maman comblée , mais qui est restée prudente pour autant après l’arrivée de ma princesse ( j’ai testé depuis stérilet et implant ) . Parfois le destin s’immisce dans votre vie toute programmée , mais il est parfois bon de le laisser faire ….
Merci Laurence !
Bonjour ! J’ai commencé par prendre une pilule combinée à l’âge de 19 ans parce que les préservatifs seuls n’étaient pas assez fiables selon moi. Bien entendu, personne n’a vérifié si j’avais des contre-indications… Puis un phlébologue m’a détecté un problème veineux dans les jambes à presque 23 ans… Je ne devais pas prendre d’œstrogènes de synthèse depuis tout ce temps, je risquais une phlébite ou pire ! J’ai donc dû arrêter les contraceptifs combinés (j’ai appris après qu’en plus c’était polluant pour l’environnement, génial).
On m’a alors prescrit une pilule progestative mais je ne la supporte pas non plus : elle me provoque des saignements continus, perte totale de libido, perte de cheveux, poitrine à plat… et en lisant la notice j’ai remarqué qu’il n’y avait pas de preuves que ce genre de pilule provoque moins de problèmes thromboemboliques. Je l’ai arrêté au bout de 3 mois. Cela fait maintenant un an que mon corps est au naturel et je me sens bien mieux, bien que la libido ai du mal à remonter… J’espère vraiment que toutes les femmes (et les hommes !) seront au courant un jour des risques et gros inconvénients des hormones de synthèse. Je savais que ça n’était pas terrible, mais c’est avec mes mésaventures que j’ai pu creuser plus loin et tomber notamment sur des articles de Sabrina Debusquat.
J’ai fait des recherches sur des alternatives et je n’ai trouvé que le stérilet (pas possible pour moi malheureusement), la symptothermie (pas possible non plus avec certains soucis de santé, et assez contraignant), et la contraception masculine thermique (top mais pas assez répandue !).
Nous nous sommes finalement tourné vers les préservatifs féminins, même si ça n’est pas l’idéal niveau écologie… au moins c’est “correct” pour la santé. Il faudrait tout de même vérifier les composants des lubrifiants.
Merci Akemi pour ce témoignage très complet 🙂
En vous souhaitant un jour de trouver la contraception qui vous convient.
Bonjour, je participe avec plaisir à ce concours ! Pour une majorité de femmes la pilule reste le Graal, la liberté absolue, l’aboutissement du féminisme. Pourtant, combien de “bébé pilule” ? combien d’IVG sous pilule ? combien de femmes qui ne ressentent plus grand chose de leur cycle ? Comme si elles voulaient ressembler aux hommes jusqu’au plus profond de leur corps. Combien de problèmes de santé liés à ces prises hormonales, sans pour autant que les risques soient mis en avant ? Ces risques sont souvent passés sous silence lors des premières ordonnances : nous sommes loin d’un choix éclairé. Mettre noir sur blanc toutes ces raisons permettra d’informer et de rendre plus libres les femmes qui le liront !
Merci Anne-Christine !
Bonjour, je participe avec plaisir.
Depuis 7 ans, je me bats avec le corps médical pour pouvoir disposer de mon corps et décider de ma contraception. En 7 ans j’ai testé 8 pillules , un stérilet hormonal et des anneaux contraceptifs et je voudrais qu’on arrête de nous forcer la main. De nous servir des discours comme quoi la pilule n’est pas dangereuse et qu’elle peut même nous protéger de certains cancers.
Merci Olympe, on sent de la colère dans votre témoignage et vous avez raison car le refus de considérer les choix d’une patiente pour sa contraception font partie des violences médicales…
Bonjour j’ai 28 ans et je viens actuellement d’arrêter la pilule suite à la volonté de retrouver le contrôle de mon corp … deraiglement hormonale , prise de poids incontrôlable … Bref … J’ai donc terminer ma plaquette en juillet 2018 et j’ai stoppé net sans “sevrage” . Actuellement je suis sans contraception (preservatif uniquement) et je recherche la mieux pour moi (pratique) mais surtout pour mon corp (la plus naturelle possible) . C’est pourquoi je pense que ce livre pourrait m’aider dans cette voie … Merci
Merci Laura !
Bonjour à tous
En quête de retrouver un équilibre et une vie plus sereine… J’essaie d’éliminer tout ce qui n’est pas naturel de mon environnement… L aventure est longue… Et enfin, merci les mouvements écologistes qui se réveillent !
Après avoir suivi Sabrina et le groupe “victimes des…”, plus de produit hormonal dàns ma vie depuis 6 mois, et réapprentissage des signes de mon corps de femme en cours ☺️
Merci Amandzana et toutes mes bonnes ondes pour la suite alors 🙂
Bonjour,
merci pour ce concours !
J’ai pris la pilule un an, 2 ans après avoir eu mes premières règles, pas pour des questions de contraception, mais à cause de règles irrégulières et très douloureuses. C’était une pilule micro dosée, de 4ème génération. Pendant cette année, j’ai pris du poids, j’avais de l’acné alors que je n’en avais quasiment pas eu auparavant. A la maison, nous nous soignons quasiment uniquement avec de l’homéopathie et des plantes, et aujourd’hui, tout le monde va bien ! Finalement, en en discutant avec ma maman, j’ai décidé d’arrêter. A la suite de cet arrêt, j’ai été très inquiète parce que je n’ai pas eu mes règles pendant 5 mois. Comme quoi, en à peine 1 an de prise et avec l’une des pilules les moins dosées, j’étais complètement détraquée ! C’était il y a 9 ans et depuis, je n’ai jamais repris la pilule. Il y a 1 an et demi, j’ai lu quelques ouvrages sur le suivi naturel du cycle menstruel. Depuis, j’utilise cette méthode et je trouve très intéressant d’être attentif à son corps, ses ressentis, etc. Nous sommes une machine très bien faite, il suffit de l’écouter ! Je pense qu’il faudrait expliquer tout ça aux jeunes filles (et garçons car ils sont aussi concernés !) au lieu de proposer systématiquement la pilule. Et parler des effets négatifs sur le corps et l’esprit de la pilule. Peut-être que si de plus en plus de personnes arrêtent de la prendre, les médecins et les lobbies sauront qu’on se pose des questions et les choses évolueront !
Merci Elodie En effet, les effets secondaires plus difficilement “palpables” et quantifiables comme l’humeur ou la libido sont vraiment méconnus et pourtant assez répandus. C’est effectivement un point abordé dans l’enquête.
Merci pour votre témoignage.
Bonjour, je participe avec joie au concours.
Je n ai jamais pris la pilule et à chaque consultation. Je disais que je la prenais pour être tranquille sinon sa tournais en leçon de morale. Du coup , c était plus simple . Le personnel médical n accepte pas de voir une personne sans contraception . Surtout qu’il en existe d autre. Nous utilisons le préservatif et je suis très à l écoute de mon corps. En cas de doute je prends une pilule du lendemain ( fais 1 fois). C est fou mais même dans l entourage c est mal perçu de ne rien prendre comme pilule. C est entrée dans les mœurs et c est difficile de leur montrer que d autre manière contraceptif existe.
Merci Aminata !
Bonjour je souhaite participer !! Je m’intéresse énormément au sujet de la contraception depuis plusieurs mois. Je pratique la symptothermie moderne et j’aimerais transmettre mon expérience de jeune fille dans cette aventure. Montrer aux jeunes femmes que c’est possible d’apprendre à connaître son corps pour savoir comment fonctionne son cycle.
Hâte de lire ce livre en tout cas et merci à toi pour ce grand partage d’informations ❤️
Wahou… magnifique témoignage. Merci Louise ☺. Et quel âge as-tu si ce n’est pas indiscret ?
Bonjour ! Je participe avec plaisir ! J’avais très envie de découvrir cet ouvrage donc je prends ça comme un signe ! 🙂 J’ai commencé la pilule (TROP) jeune, en toute confiance. Je voyais autour de moi des parents médecins mettre leur jeune fille sous pilule, pourquoi se méfier ? J’ai eu la pilule au planning familial. La première minidril me donnait la nausée, alors ils m’ont donné Jasminelle (énorme erreur) alors que je n’avais pas de soucis d’acné particulier. Mon cholestérol est monté en flèche dès le début de la prise mais personne ne s’alertait trop. La blague c’est que je me suis retrouvée à prendre jasmine parce qu’à la pharmacie ils avaient plus jasminelle, bref du délire, j’ai donc changé de pilule sans raison. J’ai ressenti le besoin de faire un break de pilule en 2010 suite à des évènements douloreux, et j’ai arrêté brutalement jasmine sans penser une seule seconde ce à quoi je m’exposais. Quelques mois plus tard, peau extrêmement granuleuse et ensuite explosion de boutons sur ma tronche, comme je n’avais jamais vécu. Gros traumatisme, j’ai commencé à me couper du monde, à ne plus oser parler aux gens dans les yeux. J’ai très mal vécu cette période. On m’a mis sous tétralysal mais j’ai repris la pilule, pas la force de supporter ces effets secondaires. J’ai donc repris la pilule mais ma peau est restée granuleuse à mon grand désarroi. C’est finalement 7 ans plus tard, après des résultats sanguins extrêmement préoccupants au niveau du cholestérol (taux équivalent à si je mangeais du macdo matin midi soir limite) que les médecins ont tout bonnement refusé de me re-prescrire la pilule. J’ai donc arrêté de force et j’ai dû attendre qu’on me prescrive une autre pilule. Sauf que j’avais tellement peur des effets secondaires que je voulais tenter l’arrêt progressif. J’ai donc refais une prise de sang le mois d’après, mon taux avait drastiquement baissé (coïncidence ? je ne pense pas) et j’ai supplié mon dermato qu’il me re-prescrive jasminelle pour faire mon arrêt progressif (sans lui spécifier ma volonté de faire un arrêt progressif parce que les rares fois où j’en ai parlé à un professionnel j’ai bien vu qu’ils me prenaient pour une timbrée). J’ai donc eu la pilule que je voulais, je l’ai prise trois mois normalement, puis l’arrêt progressif à commencer en octobre 2017. Bientôt un an. Depuis ça va plutôt, des hauts, des bas, plutôt bas pour la peau en ce moment mais clairement rien de grave comparé à ce que ça a pu être. Mais vu le chemin parcouru je ne ferai pas machine arrière. Enfin j’espère. Je vais faire une prise de sang dans deux semaines, je sens que je vais bien rire en voyant mon taux de cholestérol après des mois sans cette merde ! En tout cas, plus JAMAIS, JAMAIS je ne prendrai cette merde et je regrette de l’avoir prise. Si je pouvais revenir en arrière je ne l’aurais jamais prise, ça vaut pas le coup. Faites attention à vous surtout ! 🙂
Merci Nathalie pour ce témoignage détaillé ! 😉
Bonjour ! Alors moi j’ai vraiment envie d’arrêter la pilule mais j’ai peur des conséquences surtout de l’acné et des cycles irréguliers… j’ai pris rendez vous avec une gynécologue pour en discuter mais j’aimerais beaucoup des avis et des conseils pour se lancer !
Merci Charlotte et croisons les doigts alors 😉
Bonjour Sabrina,
On m’a prescrit la pilule vers les 13 ans, règles mégadouloureuses, suprabondantes, anémie due en partie à celles ci… Bref, à l’époque, pour moi c’était le Graal lorsqu’on m’a expliqué que je souffrirai moins voir plus du tout (mensonge !), que mes règles seraient moins abondantes et plus régulières sauf qu’on devient dépendante de cette cochonnerie et 15 ans après je suis toujours sous pilule (une autre certes, apparemment moins invasive et plus adaptée… selon la gynéco).
C’est devenu un automatisme et malheureusement, ça fait parti de moi SAUF QUE depuis 2 ans, je ne cesse de me poser des questions, sur les hormones contenues dans ces différentes pilules, sur les effets à court (fatigue, libido, moral) et surtout à long (maladies) termes. Je me demande comment je serai physiquement et moralement sans. Étant anémiée, quelles autres alternatives (plus saines) pour ne pas revenir sur des règles abondantes ? Si un traitement plus naturel est à l’étude ?
Un peu perdue dans ce vaste champs d’informations donc ce serai un plaisir de découvrir “J’arrête la pilule” et d’y voir un peu plus clair.
En tous cas merci.
Merci à vous Lucille pour le commentaire !
Bonjour.
En tant qu’homme (donc non concerné au premier chef), je suis toujours surpris par la place qu’a pu prendre la pilule dans le rôle de l’émancipation (présumée) des femmes vis à vis de la puissance oppressante.
Désormais l’oppresseur a changé, c’est le médecin ! Il faut y aller tous les 3 mois pour se voir represcrire le cachet magique (en se tapant les mammographies et frottis de dépistage au passage, et aussi les vaccinations dédiées aux femmes – rubéole / papillomavirus), ne faut-il pas y voir là un prétexte (de plus) de surmédicalisation pour tout et n’importe quoi pour faire de l’argent ?
À l’heure où on fait la chasse aux “perturbateurs endocriniens”, bizarrement celui qui est prescrit aux femmes pour leur contraception semble étrangement absent des cibles. Tout comme sont passés sous silence dans le débat public les effets indésirables (il faudra un jour se pencher sur les causes iatrogènes de l’ épidémie” de cancer du sein – certains ont cherché et ont trouivé semble-t-il – https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa1700732 – Contemporary Hormonal Contraception and the Risk of Breast Cancer – N Engl J Med 2017; 377:2228-2239; DOI: 10.1056/NEJMoa1700732), sans même parler des “scandales” Diane35 / Androcur, ces “pilules” utilisées abondamment comme contraceptif alors qu’il n’y a aucune AMM pour cet usage…
Ne vous laissez pas prescrire n’importe quoi, votre corps vous appartient.
Merci Surya pour ce témoignage masculin très complet et concerné !
L’étude citée est effectivement parue quelques mois après la première édition de l’enquête et je l’ai ajouté dans cette nouvelle version mise à jour (cf. notamment le PDF de cette page où je me sers de cette étude pour réaliser un calcul tentant d’estimer combien de femmes subissent chaque année en France un cancer du sein dû à leur contraception hormonale : https://jarretelapilule.fr/les-faits/mises-a-jour-seconde-edition/). Mais il faut savoir, comme je l’explique dans mon enquête que la science n’est pas forcément celle qu’on croit et que sa fiabilité et son indépendance sont actuellement grandement menacés par une crise des financements.
De plus, il y a des critères de qualité concernant les études et une étude épidémiologique comme celle que vous citez est presque au plus bas degré de preuve scientifique, de fiabilité car c’est une étude épidémiologique et que de telles études indiquent une corrélation mais non une cause (cf. mon dernier article dans le magazine Nexus à propos des biais scientifiques si cela vous intéresse d’en savoir plus à ce sujet). C’est le serpent qui se mord la queue : nous avons besoin de financements indépendants pour évaluer correctement les effets des hormones synthétiques mais nous manquons cruellement d’argent alors nous avons soit des études moins coûteuses mais moins fiables, soit des études menées par les industriels…
Merci pour votre message en tout cas !
Ce n’est pas exactement le plus bas niveau de preuve car c’est une étude de cohorte, ce qui est encore plus bas ce sont les études dîtes de “cas témoins”. Mais c’est toujours mieux que rien.
En tous cas bravo pour votre livre que j’espère avoir l’occasion de parcourir dans son édition dédicacée ha ha la
Cohorte ou pas, c’est avant tout une étude épidémiologique et non une étude clinique, qui ne permet donc que d’avoir un doute sans preuve formelle (et ça je peux vous dire que ça fait beucoup de différence côté science et crédibilité !). Bref, merci pour votre soutien et je vous souhaite bonne chance !
Ho vous savez, les essais cliniques, et en particulier le sujet des “effets indésirables”, c’est au bon vouloir de ce que les investigateurs acceptent d’imputer…
John ioannidis avait publié un bon éditorial là dessus https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/19858427/
Je vous laisse utiliser sci-hub pour trouver le texte complet 🙂
Oui, je connais bien le sujet , vous devriez vraiment lire mon interview d’Alexis Clapin (neurologue d’industrie durant 20 ans qui débusque désormis les biais dans les études et vient de publier un excellent livre à ce sujet) dans le dernier Nexus il parle précisément de ce qu’explique cet article 🙂
D’ailleurs, vous verrez, j’en parle un peu dans le livre, cas concrets à l’appui, pour montrer les énormes biais dans les études de grandes cohortes dites “de référence” sur la pilule…
Pas trouvé l’article sur sci hub, en revanche, trouvé ici, donc je glisse le lien pour ceux que ça intéresse : http://olympias.lib.uoi.gr/jspui/bitstream/123456789/24017/1/Ioannidis-2009-Adverse%20events%20in%20ra.pdf
Merci pour cet échange enrichissant et pointu !
Après plusieurs mois, presque années de questionnement c’est une de vos interview qui m’a donné un déclic, dans un premier temps l’envie de lire ce livre, pour marquer définitivement mon esprit. Dans un second temps, l’envie d’apprendre la symptothermie. Je pense que la contraception idéale est celle qui permet d’éviter une grossesse sans avoir d’effet néfaste. La pilule c’est le chemin pré-établit vers lequel on nous amène ado, sauf qu’on ne nous laisse pas voir les problèmes qu’on croit chronique ou inhérent à nous même alors qu’il y’a de grandes chances que la cause soit la pilule… La contraception idéale doit être “consciente”, ne doit pas être juste l’action de prendre un comprimé sans être au courant du fonctionnement “chimique/technique” de la chose et sans conscience des risques et effets secondaires…
Merci beaucoup Audrey pour ce témoignage touchant ! 🙂
J’ai arrêté la pilule il y a trois ans, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça a changé ma vie ! En bien, d’abord : après des années passées avec une libido au niveau de la mer, j’ai découvert que je pouvais éprouver BEAUCOUP de désir et ce, spontanément. Mon humeur s’est également améliorée, et j’ai éprouvé l’étrange sensation de “reconnecter” avec mon corps. Pour la première fois en 7 ans, j’avais de vraies règles, mon corps réagissait aux variations de mon cycle, m’indiquant à peu près où j’en étais. Puis sont arrivés les ennuis : six mois après l’arrêt de la pilule, l’état de ma peau s’est détérioré. J’avais plus de boutons qu’à mon adolescence ! Les gynécos et dermatos que j’ai d’abord consulté n’ont rien voulu entendre : pour elles si je voulais régler le problème, c’était pilule ou rien. Sans parler des crèmes onéreuses et inefficaces ! J’ai fini par trouver une gynécologue douce et à l’écoute qui m’a soutenue dans ma recherche d’un autre moyen de contraception. Ça n’a pas été facile mais j’ai désormais un DIU cuivre que je supporte bien. L’étiopathie m’a beaucoup aidée à diminuer mes douleurs de règles, et l’état de ma peau s’améliore avec une bonne alimentation. Bref, c’est un chemin chaotique mais que je ne regrette pas d’avoir emprunté !
Bonjour Anelle et merci pour ton témoignage qui malehreuseument ressemble à beaucoup d’autres sur l’aspect acné et jugements du corps médical.
Heureuse pour toi que tout se termine bien !
Bonjour, quelle pilule preniez-vous ?
ça fait cinq mois depuis l’arrêt définitif et j’ai très très peur du cap des six mois…
Bonjour Nathou, malheureusement les témoignages donnent difficilement des indications fiables car chacune a, à la base, un climat hormonal différent (certaines femmes ont naturellement plus d’oestogènes, par exemple) et donc la prise d’une pilule ou son arrêt engendrent des effets très différents chez les unes ou les autres (mais vraiment très différents). Que machine ait eu une énoooorme chute de cheveux et de l’acné suite à l’arrêtd e s apilule ne signifie nullement que ce sera votre cas, et inversement. Donc il faut simplement se lancer, c’est le seul moyen de savoir (je me permets de vous dire ça après une année d’enquête et la lecture des milliers de témoignages).
Voilà, pour info 😉 et belle route contraceptive !
Bonjour Sabrina, j’ai arrêté la pilule en 2014 (à l’age de 40 ans)suite à une phlébite suivie d’une embolie pulmonaire. A cela s’ajoute la découverte d’un nodule au foie qui semble-t-il est du à la prise de pilule pendant 21 ans. Les contraceptions féminines sont limitées pour moi je me tourne vers les implants Essure, bonne ou mauvaise idée l’avenir me le dira.
J’ai perdu 7kg , mes cycles sont réguliers, des douleurs mammaires que je n’avais pas avec la pilule mais c’est supportable. Et la découverte d’une libido que je ne connaissais pas. j’ai lu votre livre et je l’ai conseillé à ma fille (18 ans) , elle ne souhaite pas prendre la pilule. Le préservatif est une bonne alternative et on devrait informer les messieurs qu’il existe la vasectomie .
Bonne continuation et merci pour ce concours
Merci Nadia pour votre confiance et votre témoignage 🙂
Je souhaite aussi que les générations futures aient plus d’alternatives sans effets secondaires en matière de contraception.
Bonjour..
Pour ma part , j’ai arrêté la pilule en septembre 2011 après de nombreux problèmes dus aux diverses pilules , que l’on me promettait ” plus adaptées ” .
Microval m’ayant emmenée jusqu’aux envies de suicide quotidiennes , j’ai fait le choix de ne pas retourner à la pilule..
Le bénéfice ?
De ”vraies ” humeurs , le retour de la libido au bout d’une dizaine de mois , une importante perte de poids (20kg en quelques mois) , la fin des crises d’angoisse et des problèmes alimentaires et un meilleur sommeil .
Je n’ai jamais lu ”j’arrête la pilule ” , toutefois j’en ai entendu parler et serais ravie de le gagner .
Pour toutes celles qui hésitent… La vie , la vraie, vous attends après arrêt de la pilule .
Merci Solène, beau témoignage !
Bonjour je m’appelle Ophélie j’ai arrêter la pillule depuis le 19 juillet. Mes proches ont eu du mal à comprendre. Je me sens déjà mieux moins fatigue plus du tout de migraines que des points positifs pour le moment. A part un petit peu dacnee et une irrégularité des cycles mais c’est le temps que tout se remette en place.
J’ai toujours voulu lire votre livre car c’est un sujet vraiment intéressant et l’ont ne sais pas tout.
Merci pour ce concours
Merci Ophélie et bonne chance ! 🙂