Vous y avez souvent pensé sans oser en parler de peur de passer pour un “rétrograde” : le don d’organe vous n’êtes pas pour car vous pensez que votre corps doit rester entier dans l’après-vie. Vous venez d’avoir un enfant et vous pensez de plus en plus à ne pas le scolariser puisque vous-même avez été déçu du système.
Toutes ces questionnements trouvent des débuts de réponse dans le magazine de journalisme indépendant et 0 % pub Nexus !
Il y a des magazines que je chéris pour leur ouverture d’esprit et leur contenu passionnant : Nexus est de ceux-ci. J’ai donc décidé à chaque nouveau numéro (bimestriel) de vous dévoiler ici son contenu en exclusivité et de vous parler des articles qui ont retenu mon attention.
Alors, oui, j’écris régulièrement pour Nexus mais j’ai d’abord été une lectrice et je le reste donc soyez assuré de mon honnêteté ici. Il ne s’agit pas de publicité déguisée, je ne touche rien, j’ai juste l’envie de partager avec vous des lectures passionnantes, curieuses et rigoureuses.
Qui est derrière le magazine Nexus ?
Dans ce numéro 100 d’ailleurs vous commencerez par voir à quoi ressemble les gens qui font Nexus en coulisse, leur liberté, leur indépendance d’esprit (et leur volonté de la garder!). Parce que si certains diront de Nexus “-Ah oui c’est le magazine qui parle souvent des OVNIS, non merci…” ils auraient bien tort de s’arrêter là.
“… si certains diront de Nexus ” – Ah oui c’est le magazine qui parle souvent des OVNIS, non merci…” ils auraient bien tort de s’arrêter là.”
Nexus c’est avant tout l’ouverture d’esprit (dont manque cruellement nos médias aujourd’hui) alliée à la rigueur. Ouverture d’esprit avec des sujets qui ne sont souvent jamais traités ailleurs ou sous cet angle. Rigueur des sources : chaque source, chiffre avancé est publié en note pour que vous puissiez vous-même vérifier ce qui est avancé.
Chaque numéro est à 100 % de contenu utile (0% de publicité), les articles prennent le temps et sont détaillés, les brèves d’actualité souvent sur des sujets dont on entend pas parler ailleurs (TAFTA,etc.), bref tous les deux mois c’est un vrai concentré d’info alternative mais qui dit alternatif ne dit pas pour autant “farfelu” ou je ne sais quoi.
Ce que je retiens dans le Nexus de septembre-octobre 2015 :
Dans ce numéro 100 j’ai particulièrement aimé :
- “Don d’organe, pour un choix conscient” article de Jocelin Morisson, journaliste scientifique qui publie très souvent chez Nexus et qui aborde un sujet qui me taraudait personnellement mais sur lequel je n’avais jamais vu la presse s’aventurer : le don d’organe vu sous l’aspect lucide et réfléchi. Pas juste ” – Ha ben je donne, c’est évident, car je suis généreux”, pour une fois on va aller un peu plus loin. Cet article part du fait que la loi de 1976 qui vient d’être renforcée fait de nous des donneurs “par défaut” et laissera moins (voire pas) de place à l’avis des familles. Il fait le point sur l’avis officiel des différentes spiritualité et religions sur le sujet, décrit dans quels cas de mort clinique le don d”organe peut-être pratiqué. J’ai appris beaucoup des choses et cela m’a enrichi.
Il y a quelques années j’étais pour le don d’organe parce que dans ma famille tout le monde est comme ça et depuis mes évolutions spirituelles ont fait que je me suis demandé si j’avais envie en quelques sorte que l’on profane mon corps après ma mort… J’ai aussi beaucoup pensé à l’être aimé pour qui il peut-être très douloureux de voir le corps que l’on a tant caressé “abîmé” alors que le deuil n’est pas encore fait. Nous en avons discuté et j’ai décidé que c’était l’être que j’aimais le plus au monde qui compterait à ce moment-là donc si je meurs avant lui et qu’il est trop douloureux pour lui de me savoir ouverte et prélevée de certains de mes organes alors son bien-être passe avant celui d’un éventuel receveur.
Et vous d’ailleurs, pour ou contre le don d’organe et pourquoi ?
- Le dossier très complet de 28 pages “Réussir sa vie sans école” d’Edouard Ballot qui montre les points de vue et l’expérience d’adultes et d’enfants qui ont décidé” de sortir du système scolaire. En France d’ailleurs l’école n’est pas obligatoire et de plus en plus de parents aujourd’hui décident d’éduquer leurs enfants comme ils l’entendent et hors des clous d’un système qu’ils jugent souvent trop violent, trop inadapté au rythme et aux envies de chacun et donc souvent contre-productif ou en laissant beaucoup “sur le bas-côté”… L’interview de Jean-Pierre Lepri, ancien professeur des écoles est particulièrement marquant. Il explique qu’il lui “a fallu cinquante ans pour comprendre […] que l’école échoue structurellement à produire ce qu’elle prétend produire”. Le sujet est trop vaste pour vous le résumer ici en quelques lignes mais vraiment ce dossier est …pour le coup, très instructif 🙂
- “Société sans cash : plus qu’une fiction, une stratégie bien huilée” de Kim-Anh Lim qui nous plonge dans les arcanes de la finance mondiale et des banques qui nous poussent doucement vers une dématérialisation de la monnaie qui si elle peut avoir quelques avantages pose surtout beaucoup de questions sur le droit à la vie privée et la prise en otage des usagers les moins fortunés. Des désavantages toutefois pondérés par certains économistes qui voient là une avancée positive vers un certain assainissement de la finance mondiale. A vous de vous forger votre avis !
Vous pouvez feuilleter quelques pages de ce numéro gratuitement avec la liseuse ci-dessous :
http://issuu.com/magazine_nexus/docs/0-nexus-100-liseuse_2/1?e=8894731/15217519
Sur ce, bonne lecture et si vous achetez le magazine suite à cet article n’hésitez pas à revenir ici me faire part de votre avis mais je suis sûre que vous ne serez pas déçus !
[…] positionnées totalement en faveur du don d’organe (plus de précisions à ce propos dans le denier numéro du magazine Nexus). D’ailleurs, comme l’indique une étude de 2004 de l’Etablissement Français des […]
Bonjour,
Article très intéressant, j’essaierai de me procurer ce numéro. 🙂
Concernant le don d’organe, il faut que je m’y penche plus sérieusement puisque la loi a changé (ou est sur le point de changer ?) ; ce qui fera de chaque individu est donneur “par défaut” comme dit plus haut.
Parallèlement, je me pose une question : est-ce la loi précise que la médecine ne peut prélever qu’un nombre restreint d’organes sur une même personne ou bien les médecins peuvent-ils piocher “tout” ce qu’il leur faut ?
Personnellement, je ne souhaite pas donner mes organes. Et cette nouvelle loi me donne l’impression qu’on pourra me piller comme une voiture abandonnée si je ne fournis pas mon refus en bonne et due forme. D’ailleurs, est-ce que dans l’urgence, les médecins vérifieront scrupuleusement que la personne a exprimé son refus, maintenant que nous sommes tous de potentiels donneurs ?
De plus, même si je n’ai pas une hygiène de vie sans défaut, je m’efforce d’être un minimum en bonne santé ; et je n’ai pas envie que mes organes sains servent à un alcoolique atteint d’une cirrhose du foie ou à un fumeur atteint d’un cancer du poumon.
Je trouve ça très noble de donner ses organes, mais personnellement, c’est au-dessus de mes forces.
“[…] très douloureux de voir le corps que l’on a tant caressé “abîmé” alors que le deuil n’est pas encore fait.”
“[…] son bien-être passe avant celui d’un éventuel receveur.”
C’est très beau ce que vous dites Sabrina, je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. Je garde ces arguments en mémoire.
Pour terminer ce commentaire, le sujet du don d’organe me fait rebondir sur le débat de l’euthanasie. Quand on se retrouve dans un état végétatif (comme pour le don d’organe jusqu’à présent), il est important d’avoir informé en amont son conjoint et ses proches qu’on souhaite être débranché pour partir en paix… Mais cela est une autre histoire. 😉
Au plaisir de lire d’autres articles !
Bonjour Delphine,
Oui, Nexus est très intéressant comme à chaque numéro. Concernant cette loi santé qui modifie le don d’organe elle a été adoptée en première lecture à l’Assemblée mais doit encore faire des ping-pong avec le Sénat pour être définitivement adoptée dans une forme finale (prévue pour janvier 2017 au plus tard, plus d’infos ici), donc en attendant les élus discutent des amendements qu’ils veulent apporter à cette loi (dont notamment les procédures et l’importance donnée au choix des familles quand elles doivent préciser les volontés du potentiel donneur).
Pour le sujet du don d’organe j’en ai fait un article ” Peut-on refuser de donner ses organes sans être traité d’égoïste ?” qui sera publié demain 9h sur le blog :-), j’y ferais le point sur le don d’organe aujourd’hui en France, les raisons de refus et des réponses à tes inquiétudes concernant cette nouvelle loi et le “soi-disant” donneur systématique (ce qui est en fait plus compliqué). Tu as toutefois des réponses à tes questions sur cette page de l’Agence de la Biomédecine.
Je comprends complètement ton raisonnement sur le refus du don d’organe, de toute façon je pense profondément que, notre corps nous appartenant, les choix que nous faisons par rapport à lui n’ont pas à être jugés. Les sujets qui vous ont touché sur le corps du conjoint seront abordés en détails dans l’article à paraître demain, je vous invite donc à le lire demain dès 9h et à me faire part de vos commentaires 🙂
je pense aussi que pour les questions d’euthanasie, d’été végétatif comme de don d’organe l’essentiel est d’en parler clairement de son vivant pour ne pas que les proches aient ce poids de la décisions incertaine sur le dos au moment fatidique.
J’attends avec hâte votre article et je le lirai avec grand plaisir. 🙂
A demain alors 🙂
bonjour,
j’ignore si vous demandez notre avis par rapport à Nexus ou aux articles 🙂
N’ayant jamais lu Nexus, je vous donne mon avis quant au don d’organes. J’ai commencé à donner mon sang à 18 ans, à 54 ans je ne peux plus ayant souffert d’un avc.
Pour le don d’organes, je l’ai décidé quand j’ai eu ma fille. Je me suis dit, si Morgane avait besoin d’un organe j’aimerai que la mère de l’enfant décédé donne ceux de son enfant adoré pour sauver la mienne.
Je me suis renseignée auprès de chir qui étaient pour, d’autres qui étaient contre. Fais des recherches en bibliothèque ( cela fait 34 ans le net n’existait qu’au USA). En faite quand les chirurgiens ôtent les organes, c’est fait avec autant de délicatesse que si la personne allait se réveiller cad très proprement.
Et j’ai pris ma carte.
Ma fille, Morgane a pris la sienne à 18 ans. Son fils est né avec 1 rein si un jour il en a besoin d’un autre, il aura celui de sa mamie ou de sa maman voire d’une autre personne qui aura fait le même chemin que moi.
Bonne fin de journée
Bonjour Yamina et merci pour ce commentaire 🙂
je demandais votre avis dans l’absolu oui puisque c’est un sujet très intéressant je trouve. Je comprends complètement votre point de vue et c’est pour ça que j’aime échanger même si ce sujet est tellement sensible que ça tourne parfois vite à la foire d’empoigne et aux grands mots du type “égoïste” ou autre alors que finalement chacun fait son choix selon ses convictions 🙂