Vous voyez ce genre de personnes habillées comme Monsieur ou Madame Tout-le-monde et qui cachent en eux de véritables punks ? Leur équivalent existe en livre.
Un livre tout sage qui n’a l’air de rien comme ça. Un livre récemment revenu à la mode qui défonce juste en cinquante-cinq pages tout ce en quoi vous croyez, tout ce qui fonde votre vie, vos actes quotidiens…
Si vous lisez beaucoup de blogs (ou que vous suivez les pérégrinations spirituelles d’Oprah Winfrey) vous avez goûté jusqu’à l’overdose des Quatre accords toltèques. Vous vous dites que c’est de la bouillie New Age pour crétin en quête de sens.
Rien que parce que tout le monde en parle ça ne vous donne pas envie.
Vous avez tort !
Derrière cette couverture banale, derrière ce succès mondial se cache une pépite pour qui aime à en dénicher.
Quatre “accords” que vous pouvez passer avec vous-même pour enfin commencer votre vie et en finir avec l’espèce de cauchemar éveillé dans lequel vous vous maintenez tout seul depuis votre naissance.
Voici un résumé de ces quatre accords tiré du livre :
Que votre parole soit impeccable
” Combien de fois avez-vous capté l’attention d’autrui, puis répandu du poison sur celui ou celle que vous aimez, afin de conforter votre opinion ? Celle-ci n’est pourtant que votre point de vue. Elle n’est pas nécessairement vraie. Votre opinion résulte de vos croyances, de votre propre ego, et de votre propre rêve. Nous créons ce poison et le partageons avec autrui, simplement pour nous sentir bien selon notre propre point de vue.
Si nous concluons ce premier accord et que notre parole devient impeccable, nous éliminerons progressivement tout poison émotionnel de notre esprit et de nos relations personnelles, y compris avec notre chien ou notre chat.
Avoir une parole impeccable vous immunisera également contre tous les sorts négatifs d’autrui.Vous ne pouvez recevoir une idée négative que si votre esprit y est ouvert. En ayant une parole impeccable, votre esprit deviendra stérile pour les paroles issues de la magie noire. A la place, il deviendra fertile pour celles issues de l’amour. Vous pouvez évaluer le degré auquel votre parole est impeccable à l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-même. L’intensité de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels à la qualité et à l’intégrité de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous êtes heureux et en paix.”Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle
“Si vous parvenez à transformer en habitude ce second accord, vous découvrirez que rien ne peut plus vous replonger en enfer. Une immense liberté vous échoit lorsque vous ne prenez plus rien personnellement. […] Le monde entier peut vous calomnier : du moment que vous n’en faites pas une affaire personnelle, vous êtes immunisé. Quelqu’un peut délibérément vous envoyer du poison émotionnel, mais si vous ne le prenez pas personnellement, vous ne l’ingurgiterez pas. Et si vous refusez ce poison, c’est celui qui vous l’envoie qui s’en trouvera encore plus mal, mais pas vous
Au fur et à mesure que vous prendrez l’habitude de cet accord, vous n’aurez plus besoin de faire confiance à ce que les gens disent ou font. Il vous suffira d’avoir confiance en votre capacité à effectuer des choix responsables. Vous n’êtes jamais responsable des actions d’autrui ; seulement de vous-mêmes. Lorsque vous comprenez vraiment cela et que vous refusez de prendre quoi que ce soit personnellement, les commentaires et actions des gens ne peuvent pour ainsi dire plus vous blesser.
Si vous respectez cet accord, vous pouvez voyager dans le monde entier, le cœur totalement ouvert, et personne ne peut vous blesser. Vous pouvez dire “ je t’aime ” sans crainte du ridicule ou du rejet. Vous pouvez demander ce dont vous avez besoin. Vous pouvez dire “ oui ” ou “ non ”, selon ce que vous choisissez, sans culpabilité ni jugement de soi. Vous pouvez choisir de toujours suivre votre cœur.”
Ne faites pas de suppositions
“Si vous ne comprenez pas quelque chose, il vaut mieux poser une question et être au clair plutôt que de faire des suppositions ou de prêter des intentions à autrui. Le jour où vous cesserez de le faire, vous communiquerez de façon propre et claire, libre de tout poison émotionnel. Si vous ne faites plus de suppositions, votre parole devient impeccable. En communiquant clairement, toutes vos relations vont changer, non seulement avec votre partenaire, mais avec tout le monde. Vous n’aurez plus besoin de faire de suppositions, car tout deviendra clair. “ Voici ce que je veux ; voilà ce que vous voulez. ” Si nous communiquons ainsi, notre parole devient impeccable. Si tous les humains communiquaient de la sorte, avec une parole impeccable, il n’y aurait ni guerre, ni violence, ni incompréhension. Tous les problèmes humains se régleraient si nous avions simplement une communication claire et bonne.”
Faites toujours de votre mieux
“Vous n’avez pas à vous juger, à vous sentir coupable ou à vous punir, si vous n’arrivez pas à respecter ces quatre accords toltèques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien même en faisant encore des suppositions, même s’il vous arrive encore de réagir de façon personnelle, même si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. Si vous faites toujours de votre mieux, continuellement, vous deviendrez un maître de la transformation. C’est la pratique qui fait le maître. En faisant de votre mieux, vous devenez un maître. […]
Agir, mettre en pratique, voilà ce qui fait la différence. Dans votre quête de liberté personnelle et d’amour de soi, si vous agissez au mieux, vous découvrirez que ce n’est qu’une question de temps avant de trouver ce que vous cherchez. Il ne s’agit pas de rêvasser ou de rester assis en méditation durant des heures. Il vous faut vous lever et assumer votre humanité. Honorez l’homme ou la femme que vous êtes. Respectez votre corps, appréciez-le, aimez-le, nourrissez-le, lavez-le et soignez-le. Faites de l’exercice et adonnez-vous à des activités qui font du bien à votre corps. C’est une puja pour votre corps, et une communion entre vous et Dieu.”
La société, notre éducation, nos peurs et tout ce que l’on nous met en tête (et auquel nous choisissons de croire) nous enferment dans un monde de croyances que nous entretenons sans même nous en rendre compte.
Je me suis replongée dans ce livre suite à quelques conflits interpersonnels. J’ai par exemple compris que quand je m’énervais, que je perdais le contrôle, c’est parce que la personne en face touchait un point sensible en moi. Finalement ce qu’elle disait/faisait n’avait pas grand-chose à voir directement avec moi et la seule solution si je voulais éviter de souffrir d’un conflit inutile c’était de comprendre ce que j’avais MOI à travailler. Avoir compris cela pour ne pas refaire la même erreur et devenir une personne tranquille avec elle-même et avec les autres m’a apaisée.
Don Miguel Ruiz, chamane mexicain et auteur réussit le pari en quatre points clefs de mettre le doigt sur les comportements qui nous font le plus souffrir. Des comportements automatiques, auxquels nous ne faisons même plus attention tant ils sont répandus autour de nous. Des croyances, des suppositions, des limites que nous nous mettons et qui malheureusement réduisent notre champ des possibles à peau de chagrin tout en nous faisant tant souffrir que nous nous agressons tous mutuellement au quotidien.
J’avais personnellement déjà compris certaines choses décrites dans le livre et dans certains détails je ne suis pas à cent pour cent d’accord avec l’auteur mais ce livre vaut vraiment d’être lu dans une vie. A vous de voir s’il vous parle mais je le trouve d’une clarté et d’une justesse effroyable. C’est un livre lucide, certainement issu d’un esprit qui a beaucoup travaillé sur lui ou alors qui hérite d’une sagesse ancestrale aujourd’hui perdue.
Je vous transmets donc ceci 🙂
Pour aller plus loin…
Lire ou offrir Les quatre accords toltèques :
Bonjour Sabrina,
je lis actuellement ce livre pour la deuxieme fois. La premiere fois remonte il y a 5 ans et je n’était pas prete. D’ailleurs je n’avais rien retenu.
Aujourd’hui c’est une autre histoire. C’est un besoin que j’ai de le lire car je me rend compte que parfois, quand mon entourage me parle ou me reproche qq chose ca me procure vraiment un élan de colere extreme. Mais j’aimerai avoir ton avis sur cette question que je me pose. Dans le second chapitre qui dit de ne pas prendre les choses personnellement, je suis assez confuse sur le moment ou l’on ne doit effectivement pas prendre les choses personnellement et les moments ou nous devons nous remettre en question car la personne en face a raison. Merci infiniment par avance. Elodie
Salut Elodie, effectivement, l’accord 2 stipule ceci :
Pour moi, ct accord vise à se détacher du regard d’autrui. Plus tu accordes de l’intérêt au regard d’autrui, plus tu es facilement dérangé/affecté par la moindre remarque. Donc tu confères quelque part un pouvoir à l’autre sur toi. A mon sens, cet accord doit se comprendre de la façon suivante. Si tu fais toujours au mieux, que tu suis ton coeur, que tu agis toujours dans le sens où tu fais ce que tu juges le meilleur, alors tu n’as pas à t’inquiéter plus que cela du regard de l’autre qui te juge selon ses critères à lui (qui ne regardent que lui puisque toi tu agis déjà selon les tiens et tu sais pourquoi). Tu peux donc écouter avec intérêt ce que cet autre mais si tu crois avec force en toi et en ta capacité à juger et agir au mieux tu n’as pas à te mettre dans tous tes états pour une réflexion (enfin, disons que si c’est systématiquement le cas c’est qu’a priori tu ne serais pas si sûre de tes choix). Voilà à mon sens ce que cet accord signifie. Mais cela ne veut pas dire que l’on doit être incapable d’écouter les réflexions, simplement qu’elles ne nous mettent pas dans tous nos états 🙂
Bon je n’ai pas lu ce livre mais de l’extérieur, sur la forme, les extraits sonnent vraiment comme le discours d’un gourou à sa secte.
Sur le fond ces quatre accords paraissent assez simplistes (simplets?) à la manière de certains passages dans les textes religieux. Quand je tombe sur ce genre de texte j’ai toujours l’impression de lire : “pour marcher il faut avancer le pied gauche puis le pied droit, jamais les deux en même temps sinon c’est la chute assurée”.
Alors oui ce qui est dit est en général juste, mais bon je pense que au fond de nous même nous le savons déjà.
La question qui me taraude, et qui s’adresse à vous qui avez lu et apprécié ce livre, est la suivante : aimez-vous cet ouvrage parce que vous y apprenez quelque chose (ce qui m’étonnerait) ou parce qu’il sonne comme une piqure de rappel (ou une autre raison)?
Chacun pense ce qu’il veut, ce n’est pas moi ici qui vais casser ce principe qui m’est cher.
J’aime ce livre car il parle à mon âme et qu’il a été écrit par quelqu’un qui, visiblement, a regardé le monde et en a tiré les même conclusions que moi. J’aime lire ce genre d’ouvrage car ils sont pour moi comme une discussion avec un être que j’estime, qui ne se ment pas ni à lui-même ni aux autres et c’est si rare écrit aussi clairement que, oui, j’apprécie fortement. Je trouve que quand quelqu’un parle vrai cela se sent.
Je n’ai aucun problème avec le fait que ce qui est dit dans les Quatre accords toltèques résonne en vous totalement différemment qu’en moi parce que je sais qui je suis, pourquoi je pense ce que je pense et donc pourquoi j’aime ce que j’aime. Peut-être que ce livre ne vous parle pas parce que c’est un domaine (les relations) dans lequel vous êtes fort, naturellement doué.
Par ailleurs un gourou ne pousserait certainement pas les gens à penser par eux-mêmes comme le fait cet auteur. D’ailleurs si ce qu’il dit vous paraît être des “évidences” qu’au fond “nous savons tous déjà” alors pourquoi trouvez-vous cela si négatif ? Si ces évidences sont dans votre esprit, en quoi serait-il mauvais de les rappeler à ceux qui les auraient oubliées (tant que ce sont de bonnes choses) ?
Croyez-vous que la plupart des gens que vous côtoyez aujourd’hui aient en tête et dans leur cœur ces “banalités”, qu’ils les appliquent au quotidien (les gens que je côtoie en sont loin…) ? Ou peut-être cela vous irrite-t-il de voir que ce que vous considérez comme une banalité peut intéresser d’autres et cela vous ramène à une certaine solitude que vous ressentez dans ce monde rempli d’autres qui ne pensent pas comme vous ?
La question peut donc être aussi, si vous me le permettez Eric, de vous demander pourquoi ce que dit cette personne résonne aussi fortement négativement en vous ? Si vous avez la gentillesse d’ouvrir votre cœur et de me dire pourquoi cela vous fait tant réagir j’aimerais bien le savoir 🙂
Effectivement j’ai jugé les extraits cités comme des évidences mais je n’ai pas dis que c’était négatif.
Et je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas rappeler ces choses justes, (d’ailleurs si on me lit on voit que ma question est tournée vers les lecteurs et non vers l’oeuvre), je sous-entend plutôt est-il vraiment possible de les oublier?
On peut les ignorer sciemment oui, mais les oublier …
Connaitre le bien et le mal est une chose,(qui je pense est en chacun de nous), faire le bien et le mal en est une autre. Dans mon entourage nul n’ignore ou n’a oublié de faire et du bien et du mal (car au fond c’est de cela qu’il s’agit), et lorsqu’il fait l’un ou l’autre c’est de plein gré, que la personne veuille l’assumer ou pas.
Ça ne m’irrite pas de voir que des gens s’intéressent à comment mieux se comporter, mais je dois bien l’avouer cela m’attriste lorsqu’ils cherchent la façon d’y parvenir dans un livre plutôt que dans leur coeur. Mais même si ma façon de penser ne représente pas la majorité je ne me sens pas plus seul qu’un autre car je pense que nous avons tous en nous ce qu’il faut pour être singulier et cela nous enrichit tous, et d’autre part parce que je sais que ma façon de penser n’est pas unique.
J’ai lu tout ce blog de long en large, je ne pense pas qu’il est le fruit d’une personne stupide, donc si c’est ainsi que tu l’as pris il ne fallait pas, je n’ai toujours pas lu ces quatres accords mais je ne les ai pas attendu pour être direct, clair et franc.
Ce n’est pas ce qu’apparemment dit l’auteur qui m’étonne, comment dire, ce qui me fait réagir c’est la réaction des gens justement.
Voici 2 exemples pour illustrer mon ressenti :
– Pour moi c’est comme si une personne parlait à la foule en leur disant sérieusement que l’eau ça mouille et que cette même foule applaudirait devant tant de perspicacité. L’eau mouille, c’est vrai, mais bon cela fait longtemps qu’on le sait et je reste circonspect face à une foule qui admire une telle annonce.
– Le deuxième exemple est plus concret, il concerne cette dame qui a été interrogé par bfm tv aux abords du bataclan après la tuerie et qui a délivré un message de fraternité et de tolérance en direct. Pour moi cela sonnait juste car c’était vrai et normal, c’est tout. Ce qui est triste c’est que ce message qui pour moi doit être la pensée d’une personne saine a fait un gros buzz car aujourd’hui dire des choses banales et saines est devenu rare et précieux dans les médias.
Voila pourquoi je réagis comme cela, je ne me considère pas encore comme un vieux et pourtant je trouve cela dommage de voir grace à mon petit vécu à quel point les gens font si peu de travail sur eux-même pour s’améliorer sans l’aide d’un coach/guide.
P.S : je trouve toujours marrant qu’une personne dise à une autre de penser par elle même en lui vendant un livre pour y arriver ^^.
Bonjour Eric,
J’adore ton recul qui nous empêche nous autres idéalistes de sombrer dans une euphorie trop totale.
Mais quand même, j’adorerais discuter des accords toltèques avec toi si au minimum tu prends une heure pour le lire. Pour un bon lecteur ça prend pas beaucoup plus.
Je voulais débattre de la bible. Je l’ai lue. C’était long et chiant mais maintenant je sais de quoi je parle.
Je voulais débattre du coran je l’ai lu. C’était long et chiant mais maintenant je sais de quoi je parle.
Je voulais…. bref t’as compris le principe.
Je voulais débattre sur les 4 accords. C’était court et sympa et maintenant je sais de quoi j’ai apprécié.
Allez, fais un petit pas de bonne volonté vers ceux qui ne recherchent que l’amour, comme toi d’ailleurs, et tu vas voir on va se régaler et s’enrichir…
Je me permets cette petite “humeur” car tu nous as posé une question directe qui mérite sa soeur jumelle. Le livre n’a pas bouleversé ma vie mais il a le mérite de mettre de la clarté, du sens, et ce avec une sobriété désarmante. C’est un art et celui qui a déjà tenté de transmettre le saura.
Puisque tu le compares à d’autres lectures qui t’ont plus inspirées, et c’est certainement possible, je serais curieux que tu nous donnes quelques exemples. Je te promets que j’irais les lire car j’ai confiance en ton discernement… que je souhaiterais juste un peu plus “ouvert”.
Paisiblement.
Bonsoir Fabien, ma réaction et la question qui en a découlé ne concernait pas vraiment les quatres accords en eux-même mais plutôt sa réception auprès de ses lecteurs, voila pourquoi ma question s’adresse à tous ceux qui ont lu le livre et qui peuvent m’éclairer. Cependant à la lecture de ta demande je vais lire ce livre.
Et justement je comparais les extraits du livre à d’autres passages religieux de livres qui ne m’inspirent pas plus.
Je ne suis pas un grand adepte des livres de coaching pour devenir un meilleur soi, pour te donner une idée le dernier livre que je viens de finir c’est la richesse des nations d’Adam Smith. Je suis très pragmatique, mes lectures le sont tout autant.
Parcontre en lisant sur l’économie on en apprend énormément sur le fonctionnement de notre société et par extension sur les hommes.
Je suis ouvert, j’aime juste comprendre et voir les choses telles qu’elles sont, et quand je ne comprends pas, comme pour ce sujet, je cherche à comprendre et pose des questions.
Si je me permets Eric, la différence entre toi qui te dit ouvert et nous qui disons aussi l’être c’est que si tu nous dis que tu aimes lire des livres d’économies et que tu y trouves des choses inspirantes, intéressantes nous te croyons et ne cherchons pas plus loin à te juger en disant que c’est “un peu stupide” ou ce genre de chose. C’est juste ça qu’on essaie de te dire.
Comme je l’ai écrit plus haut, ce bouquin ne m’attirait pas du tout parce qu’il pouvait évoquer du coaching ou du “développement personnel” à la sauce new-age, tous ces ingrédients auxquels je suis allergique depuis 2 décennies. Il a fallu qu’une amie nous l’offre pour que je mette le nez dedans.
Je fais le rapprochement avec “Micropolitiques des groupes” ) parce que ces deux ouvrages (très différents dans le ton et l’apparence) nous ont fourni des clés sur la manière de fonctionner “en démocratie”. Nous avions une expérience pratique, acquise au cours des années dans des situations qui avaient été conflictuelles, mais que nous étions incapables de mettre en mots. Par exemple le fait que, dans une réunion d’association, comme le suggéraient nos collègues indiens qui avaient une vraie culture démocratique, on “laisse au vestiaire ses émotions” pour aborder et résoudre les conflits de manière rationnelle. C’est aussi ce que propose Ruiz, d’une autre manière. Je ne suis donc pas surpris qu’à l’origine il ait été chirurgien…
Après ça, les marchands de bonheur et psychologues autoproclamés peuvent s’emparer de cette littérature en faisant une grande soupe où se mêlent des citations de J. Krishnamurti, l’autre zig qui sort un bouquin tous les 3 mois sur “l’Instant Présent” (Tolle ?) etc. Ça ne m’intéresse pas – ça m’intéressait il y a 40 ans – mais ça ne change rien à l’usage que je peux faire des écrits de philosophie existentielle. Car si on rejette tous les ouvrages qui suggèrent une manière d’aborder la vie, alors il va falloir brûler les écrits de Cicéron sur les épicuriens, Sénèque, Montaigne, Spinoza, Nietszsche, Schopenhauer, Clément Rosset, etc., bref tout ce qui ressemble de près ou de loin à une philosophie autre que spéculative !
Hello Sabrina,
Merci de nous faire partager tes coups de coeur. Je remarque aussi que nous nous fixons nos propres limites. Mais l’exemple des autres nous fait progresser. Si quelqu’un l’a fait, pourquoi pas nous ? L’entourage peut aussi nous prodiguer des conseils très néfastes. Une raison de plus pour écouter son intuition.
Bonne semaine !
Veronika 🙂
Exactement, personnellement si j’écoutais ce que l’on me disait je n’aurais pas réalisé le quart de ce que j’ai fait aujourd’hui et quand j’en discute mes proches sont toujours étonnés voire médusés 🙂
Nous avons énormément de limites qui sont injustifiées, héritées de notre éducation, de nos peurs, de ce que la société veut qu’on pense… c’est une des premières chose à travailler pour une vie épanouie.
Merci à toi pour tes gentils commentaires !
Tout à fait d’accord à 200%.
Je l’avais jugé aussi sur sa notoriété « suspecte » dans un premier temps et soigneusement dédaigné avant de le prendre sur l’étagère d’une amie par hasard et commencer à feuilleter.
Le lendemain j’étais en librairie, et depuis j’en ai offert quelques exemplaires.
Simple, accessible, cohérent, profond, pertinent, on pourrait continuer longtemps, c’est un modèle d’union réussie de la plume et de l’idée.
Merci de le mettre en lumière, que chacun si ce n’est déjà fait puisse aller prendre sa petite « claque » spirituelle qui fait du bien.
Et pour les plus jeunes, il y a une version pas mal qui circule sur youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=9AmEbXcbPGE
C’est un livre passionnant, et comme toi j’avais une forte réticence à cause de la connotation new-age du titre et de la biographie de l’auteur. En réalité c’est un des meilleurs traités de psychologie ou de philosophie “du quotidien” que j’aie jamais lu ! On peut se passer des dernières pages, où il apporte une touche mystique personnelle, sans aucunement dénaturer le message.
Par la suite, Miguel Ruiz a écrit un deuxième bouquin pour “révéler” un cinquième accord qui se résume très simplement : “Ne croyez pas ce que les gens disent, mais écoutez-les !”
Ben, ça s’applique aux lecteurs de nos blogs, pas vrai ? 😉
J’ajouterais deux documents précieux si je devais partir sur une île (presque) déserte : les 4 remèdes d’Epicure, et l’ouvrage collectif “Micropolitiques des groupes” )…
Merci Bernard oui il faut savoir prendre ce qui nous parle dans chaque ouvrage (ce qui rejoint d’ailleurs son 5 ème accord^^) et ce que j’aime avant tout personnellement c’est quand un auteur écrit avec ses tripes, sans fioritures. Ce qui est le cas ici.