Les jeunes, les femmes ? Et pour des raisons écologiques, dermatologiques ?
Vous allez être surpris !
Voici les cinq profils d’acheteurs de cosmétiques bio :
LES AMBASSADEURS ENGAGÉS (33%)
Il s’agit d’hommes et de femmes dont l’âge moyen est de 50 ans.
Ils sont passés au bio suite à une prise de conscience (77%).
Ce qui les intéresse avant tout ce sont les labels qui leur garantissent de ne pas trouver de produits chimiques (98%).
Ces “ambassadeurs engagés”, par leur position familiale et sociale influence beaucoup la consommation de leur entourage.
Ce groupe de consommateurs a un fort pouvoir d’achat qu’il associe à ses valeurs.
“Ils sont passés au bio suite à une prise de conscience”
LES ACCROS DE LA BEAUTÉ (25%)
Ce groupe, jeune en âge, à une très forte proportion de femmes et achète principalement des cosmétiques. Le profil typique de ces consommatrices ? Une jeune femme qui aime sortir le soir, se rendre dans des espaces de relaxation et de bien-être.
Ce qui les attire dans les cosmétiques bio ? Le prix, l’efficacité et la marque du produit (ce qui signifie que le bio est devenu tendance et qu’il sait désormais attirer des acheteuses qui consommait des marques non-naturelles auparavant).
Infidèles aux marques, ces acheteuses aiment et recherchent avant tout la beauté !
“Infidèles aux marques, ces acheteuses aiment et recherchent avant tout la beauté !”
LES SÉNIORS SOUCIEUX DE LEUR SANTÉ (21%)
Ce groupe est constitué d’une part importante des 65 ans et plus qui consomme principalement des produits d’hygiène (gel douche, savon, dentifrice, etc.).
Peu actifs sur les réseaux sociaux, ils n’ont donc pas été influencés par la mode du bio sur Internet et cherchent avant tout des produits respectueux de la peau. Le label leur importe peu.
On peut imaginer que ce groupe est celui qui regroupe nos grands-parents, mais aussi pourquoi pas les quinquas revenus de la surconsommation ainsi que les post-soixante-huitards qui ont toujours aimé le naturel. Quoi qu’il en soit, c’est un groupe qui consomme “utile” et qui voit avant tout l’aspect santé.
“ils n’ont pas été influencés par la mode du bio sur Internet et cherchent avant tout des produits respectueux de la peau.”
LES DÉFENSEURS DE LA CAUSE ANIMALE (12%)
La garantie que le produit soit non testé sur les animaux est le principal critère qui influence leur achat.
Du coup, ces défenseurs de la cause animale consomment plutôt des produits familiers. On peut imaginer qu’une fois le produit choisi et apprécié, il le rachètent et cherchent peu la nouveauté comme les “accros de la beauté”. Il cherchent également un bon rapport qualité/ prix, ce qui laisse penser qu’ils aiment, de manière générale éviter la surconsommation ou le côté luxe, inutile d’un produit.
“La garantie que le produit soit non testé sur les animaux est le principal critère qui influence leur achat.”
LES BOBOS/ HYPSTERS DU BIO (8%)
Composé de 51% d’hommes, ce groupe d’acheteurs s’intéresse avant tout à son activité physique, son poids, son alimentation et son bien-être.
Très actifs sur les réseaux sociaux, ils achètent beaucoup de cosmétiques bio, parce qu’ils les font rêver, voyager et leur permettent de consommer de façon légère.
Ce dernier groupe est donc plutôt victime du phénomène de mode, pense avant tout à son apparence et aime jouer le jeu des marques en se disant que le bio les fait “rêver” ou “voyager”.
“ils achètent beaucoup de cosmétiques bio, parce qu’ils les font rêver, voyager et leur permettent de consommer de façon légère.”
Côté lieux d’achat, l’achat de cosmétiques bio se fait à part égale en grande distribution, parapharmacies et magasins bio.
Les produits les plus consommés par toutes ces catégories de consommateurs sont : les soins visage (20%), les produits cheveux (20%) et les soins du corps (16%).
Ces chiffres sont tirés de l’étude COSMEBIO/ ORGANICS CLUSTER (réalisée par Senseva/ Opinion Way du 2 au 14 février 2016 – selon la méthode CAWI – auprès d’un échantillon de 1076 acheteurs de produits Bio de mars 2015 à mars 2016, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus).
Cette étude montre donc qu’il y a vraiment diverses façons , diverses raisons de consommer des cosmétiques et produits d’hygiène bio. Les premiers consommateurs “engagés” du bio tendent, à mon avis, à devenir de plus en plus nombreux au fil des années. Je trouve également très bien que d’autres s’y mettent, même si c’est pour des raisons moins “engagées”.
L’étude montre par ailleurs que 85% des acheteurs de cosmétiques Bio ont également acheté un produit alimentaire bio, au cours des 12 derniers mois. Acheter des cosmétiques bio va donc souvent de pair avec une alimentation que l’on souhaite la plus bio possible.
Et vous, quel consommateur de cosmétiques bio êtes-vous ?
Etes-vous surpris par ces catégories ?
Pour aller plus loin…
Ma sélection de livres pour apprendre à faire vos cosmétiques bios :
Je viens de découvrir ton blog et je dois dire que j’adore, tes sujets sont aussi intéressants que variés !
Bonne continuation 🙂
Salut Margaux,
Eh bien merci beaucoup, ça me fait plaisir que tu prennes le temps de me le dire 🙂
Ton blog est également très sympa !
A plus tard.
Je suis ambassadrice, soucieuse de ma santé et veux défendre la cause animale (pas juste non testé, je veux sans produit d’origine animale dedans), donc je me retrouve bien dans cette liste. Ca fait bizarre de voir que les hipsters s’y mettent aussi, mais ma foi, plus on est de fous plus on rit ! Je suis venue au bio pour les cosmétiques après être venue au bio dans ma cuisine, il me semblait normal que tout y passe chez moi 🙂
Ha une ambassadrice ! 🙂
Oui, il y a toujours des gens qui viennent à leur santé par des préoccupations plus légères(c’est pour ça que je continue de faire des articles beauté qui des fois m’emmerdent franchement mais font venir ces personnes-là^^) mais comme tu dis : tant mieux !
Hello Sabrina,
Personnellement, j’ai connu les cosmétiques bio via un institut de beauté qui en proposait. Je ne connaissais absolument rien dessus. Je les ai tout de suite adoptés. Les raisons de mes choix sont, à égalité, les ingrédients et l’absence de tests sur les animaux. Cela fait 4 ans que je les utilise et je ne reviendrais plus vers le conventionnel (sauf ma crème de jour). Et cela a entraîné la consommation d’aliments bio et une réflexion sur nos déchets. Je trouve aussi qu’il s’agit d’un mouvement de fond. C’est mon sentiment; tout cas 🙂
Oui, je pense que beaucoup ont une réflexion derrière mais y vont tout doucement pour des questions de budget ou autre 🙂
Cette tendance me fait chaud au coeur et regonfle mon optimisme qui n’a pourtant guère besoin d’aide.
Je suis la référence nulle absolue pour ce genre de sujet vu que ma salle de bains c’est un peu un décor lunaire : un savon et un dentifrice (et encore des fois je teste quelques mois sans dentifrice, ça marche si l’alimentation suit…).
Mais je voulais juste rebondir sur un témoignage : mon fiston de 15 ans a fait une réaction allergique/urticaire cutanée il y a quelques jours, on a tout exploré et au final les nouveautés dans “sa vie” étaient un adoussissant bas de gamme donné par la famille et utilisé pour “ne pas gaspiller” et son gel douche genre celui qui rend viril à peine le flacon ouvert et qu’on sent à l’autre bout de la rue (bizarre !!!).
Virés les deux, remplacés par du naturel, et allergie partie aussi vite qu’arrivée… et fiston convaincu (mais ça c’est la cerise sur le gateau).
Vive la prise de conscience et amitiés à tous les amoureux du bien-être et de la liberté de se sentir bien.
Oui, ça se développe ^^
L’histoire de ton fiston n’est guère étonnante, je vis la même chose depuis que je suis passée au naturel : impossible de revenir à autre chose où c’est l’allergie assurée ! Notre corps nous guide 🙂