Vous avez peut être lu ou entendu parler de ce fait incroyable : il y aurait de la dioxine dans les tampons hygiéniques.
J’ai mené ma petite enquête pour vous…
Une femme utilise environ 15 000 tampons ou serviettes hygiéniques jetables durant sa vie. Alors autant que ceux-ci ne soient pas remplis de produits chimiques.
On est toutes d’accord là-dessus.
Maintenant allons voir pourquoi certains disent qu’il y a de la dioxine dans les tampons et si c’est vrai…
Dioxine dans les tampons et protections hygiéniques : rumeur ou réalité ?
Alors attention à ce que vous pouvez lire sur Internet, il y a parfois des grosses conneries. C’est à dire des gens qui écrivent des textes “scientifiques” alors qu’ils n’ont aucune compétence médicale et apposent dessus le nom d’un docteur pour le crédibiliser.
Par exemple, sachez que la Docteure B. S. Katzenellenbogen n’a jamais écrit d’étude sur la dioxine dans les tampons : elle le dément fermement. En fait des petits malins ont envoyé un mail avec son nom prétendant que “Les fabricants de tampons hygiéniques ajoutent de l’amiante à leurs produits dans le but de provoquer un saignement menstruel excessif et de vendre plus de tampons.”
Bref.
Il y a ce genre de conneries qui circulent. Mais…mais est-ce que pour autant les tampons non bios sont exempts de produits nocifs pour notre santé ?
Malheureusement non.
En compilant diverses sources, articles et études sur le sujet on comprend qu’en fait la dioxine qui serait présente dans les tampons et serviettes ne l’est pas forcément parce qu’on veut qu’elle y soit. En réalité c’est plus compliqué :
“A l’origine, les tampons étaient composés à 100% de coton. Lorsque les femmes se sont plaintes de fuites, les fabricants ont augmenté leur pouvoir absorbant en mélangeant le coton à des fibres synthétiques hautement absorbantes comme du polyester, du polyacrylate, de la viscose et de la cellulose de carboxymehtyl.”
mais
“Définir la composition exacte et les composants chimiques des tampons TAMPAX est virtuellement impossible. […] les fabricants ne sont pas tenus de se conformer aux mêmes règles d’étiquetage que celles en vigueur pour les aliments, médicaments ou cosmétiques”
or
“Tampax fabrique ses tampons à partir d’un mélange de viscose et de coton cultivé de manière conventionnelle. Environ 38,1 tonnes de pesticides sont pulvérisés sur 14,4 millions d’hectares de coton conventionnel cultivés chaque année aux Etats-Unis … Ces produits chimiques comptent parmi les plus toxiques utilisés en agriculture et l’Agence pour la Protection de l’Environnement a déclaré sept de ces produits chimiques parmi les 15 principaux utilisés pour la production de ce coton comme cancérigènes probables pour l’être humain. Le coton toxique est un problème, mais certainement pas le seul.
Le viscose utilisé dans les Tampax est fabriqué à partir de pulpe de bois et des centaines de produits chimiques sont utilisés pendant le processus de conversion du bois. C’est dans le chlore utilisé pour blanchir la pulpe de bois que réside le plus grand danger. Le procédé (pour blanchir avec du chlore) crée des hydrocarbones chlorés, un groupe de produits chimiques dangereux, dont l’un des produits dérivés les plus problématique est la dioxines, l’une des substances les plus toxiques connues. “
du coup pour répondre aux réclamations des consommateurs et du gouvernement américains dans le cadre de leur loi sur la santé des femmes et la dioxine (suivie par la loi sur la recherche et la sécurité des tampons (protection des femmes contre la dioxine et le syndrome de choc toxique) et rassurer les utilisatrices :
” […] l’industrie du tampon a récemment changé sa méthode de blanchiment par une méthode sans chlore.
Cette méthode remplace le chlore gazeux par du dioxyde de chlore, un produit chimique consistant en deux atomes d’oxygène liés à un atome de chlore.
Le dioxyde de chlore est reconnu pour ses propriétés désinfectantes…et est utilisé pour contrôler les micro-organismes nocifs, y compris les bactéries, les virus ou les champignons sur des objets inanimés et les surfaces. En 1967, l’EPA (Agence pour la Protection Environementale) a enregistré pour la première fois la forme liquide de dioxyde de chlore utilisée comme désinfectant. En 1988, l’EPA a inscrit gaz de dioxyde de chlore comme agent de stérilisation. Le dioxyde de chlore tue les micro-organismes en perturbant le transport des nutriments à travers la paroi cellulaire. Le dioxyde de chlore est beaucoup moins réactif avec les substances organiques que l’agent de blanchiment utilisé précédemment. En l’absence de chlore pur impliqué, l’agent de blanchiment CEF devait théoriquement aboutir à un produit exempt de dioxine.
Ce n’est cependant pas le cas. Des études ont démontré que la fabrication de dioxyde de chlore ne génère pas un produit aussi pur que ne le prétendent les fabricants de tampons. La plupart sont contaminés par une certaine quantité de chlore gazeux. En outre, lors de la production commerciale de ces produits, des réactions chimiques qui ont lieu pendant le processus de blanchiment libère des atomes de chlore gazeux à partir de certaines des molécules de dioxyde de chlore. Cela augmente la charge de chlore gazeux dans le processus de blanchiment, libérant ainsi la dioxine. Fondamentalement, la nouvelle méthode de blanchiment diminue la quantité de dioxines créé, mais ne les élimine pas complètement.”
(ce texte est une traduction de “TAMPAX TAMPONS: TOXIC DEATH STICKS ” de Meghan Telpner, une nutritionniste de Toronto qui a décidé de faire de ce sujet l’un de ses chevaux de bataille (la traduction complète ici).
Pour conclure sur la présence de dioxine dans les tampons : en réalité, la dioxine n’est pas mise intentionnellement dans les tampons mais c’est le traitement chimique réservé aux tampons pour les blanchir au chlore qui crée de la dioxine en faible quantité.
Dioxine dans les protections hygiéniques : préférez le principe de précaution :
Comme l’explique très bien la RTS (radio télévision suisse) dans cet article d’investigation intitulé “Tampons périodiques et serviettes hygiéniques : efficacité et risques” :
“Depuis quelques années, des documents, notamment diffusés via Internet, relayent les inquiétudes de plusieurs femmes à propos de traces de dioxine retrouvées dans les tampons et les serviettes hygiéniques. La dioxine étant très cancérigène, l’information avait de quoi inquiéter. Ce qui a été considéré comme une rumeur était en fait fondé. En effet, le procédé de blanchiment au chlore utilisé par les fabricants provoquait des dépôts de dioxine en quantité infime dans ces produits d’hygiène intime. Aucun lien n’a été établi entre cette présence de dioxine et des cancers, mais aucune étude scientifique n’a, à l’inverse, pu exclure ce lien.
Comme on ne sait pas si c’est dangereux ou pas, il vaut mieux ne pas prendre de risque.“
Bien entendu sur son site Internet Tampax nie toute présence de dioxine (sans toutefois argumenter de manière détaillée aux attaques qui lui sont faites).
Malgré ce discours rassurant :
“Les accusations des groupes comme Zone Rouge (NDLR : groupe de militantes basées à Montréal dont la figure de proue est Aimée Darcel) ont incité les géants mondiaux de l’hygiène féminine (essentiellement Procter&Gamble et Johnson and Johnson) à insérer des informations rassurantes dans les pages de leurs sites Internet destinées aux consommatrices. […]
Au sujet des traces de dioxine, la FDA (NDLR: « Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux ») admet que «l’on peut éventuellement en déceler dans les protections périodiques mais dans des proportions à peine détectables et certainement pas toxiques». Concernant l’augmentation de cancers liés à l’utilisation de protections périodiques, le Dr Lapensée affirme que «rien dans la littérature scientifique n’étaye cette accusation». On comprend cependant des propos du Dr Lapensée qu’aucune étude n’a démontré de lien entre le cancer du col de l’utérus et l’utilisation des tampons parce qu’aucune étude n’a jamais été engagée pour tester ce lien! […]
Les médecins gynécologues, la FDA et les industriels de l’hygiène féminine ne semblent pas accorder beaucoup de crédit aux arguments des femmes de Zone Rouge/Blood Sisters. En revanche, Carolyn Maloney, représentante démocrate au Congrès américain a présenté un projet de loi devant le Congrès américain visant à «engager une recherche pour déterminer de façon indépendante dans quelle mesure les ½bres synthétiques et les additifs compris dans les tampons et produits équivalents utilisés par les femmes posent des problèmes de cancers, d’endométriose, de stérilité, de déficience immunitaire ou d’inflammation vaginale». Dans son Tampon Safety and Research Act» présenté au Congrès en 1997 et 1999, Carolyn Maloney avance que la FDA,qui se fie aux données fournies par l’industrie, n’a pas suffisamment examiné les dangers éventuellement liés à l’usage des tampons. Elle affirme que son objectif est de fournir aux femmes l’information précise et indépendante dont elles ont besoin pour prendre les décisions éclairées les concernant. Mais, pour l’heure, il ne semble pas que cette information soit encore disponible.
En attendant, les femmes de Zone Rouge qui ont des convictions –à défaut de pouvoir avancer des certitudes scientifiques– proposent aux femmes d’adopter des méthodes alternatives qu’elles estiment plus saines, plus économiques et plus écologiques.” (source)
Conclusion :
Autrement dit les tampons d’aujourd’hui sont “mieux” que les tampons d’hier mais il reste toujours des “résidus” de dioxine et malheureusement il n’y a pas assez d’études scientifiques neutres sur le sujet pour contrecarrer les nombreuses études achetées par l’industrie du tampon (qui démontrent bien sûr qu’il n’y a aucun risque).
Alors à chacune de décider de ce qu’elle accepte ou pas de prendre comme risque.
Personnellement et depuis plus d’un an mon choix est fait : je suis passée aux tampons en 100 % coton bio non blanchis au chlore, sans parfum et sans fibres qui se détachent. Ce sont ceux de la marque Masmi que vous trouvez pour 4 euros les 14 unités en parapharmacie low-cost.
Depuis que j’utilise ces tampons je n’ai plus de maux de têtes quand je garde un tampon trop longtemps, je n’ai plus jamais eu de mycose ou d’infection (alors qu’avant oui et pourtant pas de changement de partenaire) et je me sens tout simplement mieux.
Vous avez également pleins d’autres alternatives aux tampons et aux serviettes comme l’éponge, la coupe menstruelle ou les serviettes lavables. J’ai d’ailleurs adopté un an après la rédaction de cet article la coupe menstruelle qui ne me quitte plus ainsi que pour les culottes menstruelles la nuit ou en complément de la cup, voire les jours de faible flux.
Vous pouvez aussi si vous prenez la pilule, la prendre en continu et ne vous déclencher vos règles que tous les 3/4 ou même 6 mois pour économiser sur les protections hygiéniques et minimiser les risques de toxicité dus aux tampons non bios.
Et vous, qu’utilisez vous chaque mois pour vos règles ?
[…] vous en avertissais ici-même il y a plus de trois ans dans Pourquoi préférer les tampons et serviettes bios ? et depuis je suis personnelement passé à la coupe […]
[…] les sociétés qui vous vendent des tampons et autres serviettes hygiéniques (qui plus est bourrés de saloperies), prenez la pilule en continu […]
[…] les sociétés qui vous vendent des tampons et autres serviettes hygiéniques (qui plus est bourrés de saloperies), prenez la pilule en continu […]
[…] à mon article sur l’intérêt d’utiliser des tampons et serviettes bio beaucoup d’entre vous m’avez demandé pourquoi je ne me lançais pas dans la cup, la […]
Bonsoir!
J’utilise aussi une coupe menstruelle (MeLuna, acheté 14E).
Petit temps d’adaptation de 2-3 mois, depuis nikel, plus de soucis à me faire.
Osez aussi ! 😉
Oui, je veux la tester mais quelque chose me retiens depuis un moment alors je ne sais pas…le passage au stérilet fait que je ne veux pas prendre le “risque de succion”, même si ça me tente.
Le problème de la pilule en continu ,c’est que depuis toute la polémique autour des pilules 3e génération, les pharmacies deviennent TRES à cheval sur les dates… (En tout cas, par chez moi). On m’a refusé de me donner ma pilule (avec une ordonnance pourtant valide POUR UN AN et non pour quatre boîtes) sous prétexte que j’avais déjà eu quatre boites et on a failli me refuser la pilule avec l’ordonnance suivante parce que je venais une semaine avant les trois mois. Du coup je réapprends à vivre avec mes règles, tant pis.
Salut Mathilde, oui, c’est vrai que j’ai rencontré ce problème aussi mais je me la fais re-prescrire tout simplement ^^
Bon ceci dit j’attends de passer au stérilet 🙂
Eh bien c’est très intéressant mais je vais garder mes “tampax d’urgence” qui sont au fond de tous mes sacs “au cas où”…. Mais une fois rentrée chez moi je les troque bien rapidement contre ma cup qui ne présente que des avantages, elle ! 🙂
Oui d’ailleurs force de me reparler de la cup dans les commentaires ça m’a donné envie de la tester, plus qu’avant ^^je ne savais pas qu’elle pouvait rester en place toute la journée mais j’ai lu qu’avec un flux même important pas besoin de la changer dans la journée et ça je en savais pas 🙂
oui, j’ai vu les autres commentaires après 🙂 Effectivement elle est bien pratique !
Ouais et puis comme ça ça fera un article, mon blog me porte vachement, il me pousse à me remettre en question et à tester pleins de nouveaux trucs, je suis fan 🙂
Tu as raison, et nous (tes lectrices) adorons-ça aussi, alors ça fait combo gagnant !
Ouais, moi jsuis trop contente en tout cas 🙂
Tiens d’ailleurs hier j’ai eu l’inspiration subite dans le train et je suis en train de rentrer dans les articles le texte que j’ai écrit ds’une traite hier sur le sens de la vie ^^ j’vous postes ça demain soir !
yeah !!!
Ouais, j’adore quand les articles sortent tous seuls conme ça 🙂
Pour répondre a un de tes commentaires sur la coupe, tu dis qu’il y aurait une incompatibilité avec le stérilet ?
En effet, je compte passer à ce type de contraception, afin de ne plus prendre d’hormones. Mais je comptais également passer à la coupe menstruelle.
Tu déconseilles d’utiliser les deux ensemble ?
C’est justement ton autre article sur le fait de prendre la pilule en continu qui m’a conforté dans l’idée de passer au stérilet. Je savais déjà tout ce que tu avais écrit, mais de le lire m’a permis d’en prendre vraiment conscience.
En tous cas, tes articles sont très bien écrits et très constructifs. Le fait que tu mettes tes sources est très appréciable !
En fait je n’ai pas de source “précise “pour ce fait mais beaucoup de femmes qui sont au stérilet se plaignent de cet effet ventouse et certains gynécos aussi donc il faut voir au cas par cas peut être, car sur ce fait certaines disent que l’on peut éviter cet effet ventouse simplement en retirant la cup d’une certaine manière doc à voir mais perso je n’en ai pas envie aujourd’hui mais je testerais certainement prochainement ^^(ne serait-ce que pour le blog).
Donc perso je ne déconseille rien mais je dis juste que j’ai énormément lu sur la coupe et que c’est quelque chose qui revient donc prudence pour les porteuses de stérilet.
Ravie en tout cas d’échanger et de voir aussi que mes propos (ou ceux que je relaie) peuvent avoir un tel impact 🙂
Bises !
Je pense que je testerais une fois que mes hormones se seront rétablies (je prends actuellement un pilule en continu), pour tester la coupe combinée au stérilet, tout en demandant conseil à ma gyneco. Je te tiendrais au courant si tu veux, pour avoir un autre avis sur la question 🙂
Bonne journée !
Oui des avis avec plaisir 🙂
Si je peux me permettre, ayant adopté la coupe depuis plusieurs mois et ayant converti plusieurs de mes copines, les femmes qui trouvent le moyen de se “ventouser” en enlevant/mettant leur coupe doivent avoir des gestes qui ne sont pas les meilleurs car aucune de nous ne rencontre ce souci (une fois qu’on a chopé la technique, en particulier pour l’enlever ^^).
Donc ces histoires de stérilets qui bougent avec la coupe c’est que soit les femmes mettent leur coupe trop haut, ou n’ont pas les bons gestes, ou un simple coup de pas de chance (ça bouge bien sans la coupe ce genre de machins). J’ai lu plus d’avis de femmes qui ont cette contraception et la coupe & n’ont aucun soucis, ce à quoi il faudrait faire attention c’est plus à comment on se sert de la coupe en elle même ^^
Et pour réagir aux commentaires qui évoquent le fait de devoir la vider dans la journée, à part les jours très abondants (le premier voir le 2e de mes règles), je la vide le matin et le soir uniquement… Ce qui est le cas de la majorité des femmes 😀 Car habituées aux tampons qui contiennent peu de flux, les femmes n’ont pas conscience que la coupe à une contenance assez énorme et qu’il faut bien moins souvent la vider qu’on ne change un tampon.
En tous cas ton article est excellent car il est trop peu précisé que les tampons (non bio) ne sont pas bons pour notre intimité. Les bios le sont un peu plus, mais n’empêchent pas tous les soucis de mycoses et sensibilités (d’où le fait que je suis passée à la coupe perso ainsi que le budget protection réduit héhé, chacune fait comme elle le sent 😉 )
Oui, j’imagine que c’est pas de chance ou quoi mais j’avoue ça m’avait pas engagé…bref, de toute façon avec tous vos commentaire vous m’avez convaincues de passer le pas ^^
C’est ce que j’aime avec le blog, se remettre en question 🙂
Comme dirait l’autre : “Je vous ai compris!”
Du coup bientôt un test de la cuuuuuup.
Merci à toutes pour vos retours d’expérience !
J’utilise la coupelle depuis plus d’un an et je suis vraiment satisfaite. Je ne reviendrai pour rien au monde aux tampons ou serviettes. Je ne l’a sent pas, j’oublie même parfois que j’ai mes règles. Je suis assez sportive et elle ne me gène pas contrairement à un tampon. Petit astuce lorsque l’on est à l’extérieur prendre une petite bouteille d’eau avec soi et la rincer dans les toilettes, tout simplement. La coupelle est écologique, très économique ( 30euros pour environ 8ans) et surtout facile d’utilisation. l’essayer c’est l’adopter!!!!
Bonjour Severine (dis donc au passage nous sommes juste à côté géographiquement ^^),
Oui, beaucoup de femmes font un super retour de la cup mais je le répète encore : cet article (tout comme le blog en général) a pour volonté de parler ici aux femmes qui sont aux tampons et ne veulent pas forcément changer de protection hygiénique (c’est à dire beaucoup, que cela nous plaise ou non) je veux communiquer une information sur les tampons à toutes celles-là (tampons et serviettes d’ailleurs).
Donc oui, la cup c’est super et il faudrait certainement que chaque femme essaie chaque moyen de se protéger pour trouver le bon mais en attendant que toutes celles qui ne vont qu’en hypermarché soient avertis 🙂 (déformation professionnelle, j’ai l’habitude de parler à un public “populaire”, qui ne va qu’en supermarché et il faut prendre en compte le fait que beaucoup de personnes ne s’intéressent pas autant que nous à la santé et qu’il faut donc y aller en douceur ^^).
Bises Séverine !
Moi j’utilise des serviettes lavables. Si je suis vraiment dans l’impossibilité des les utiliser, j’utilise des serviettes jetables Natracare. Je les trouve géniales.
Salut Coccinele 🙂
Oui, c’est une autre super alternative (perso je n’ai mis des serviettes que pour mes 1 ères règles soit il y a …plus de 15 ans ! Je déteste ce principe de “macération” (et en plus je ne met que des strings ^^) alors perso pas de serviettes mais oui, il y a la cup, les éponges, les serviettes et tout pleins d’autres trucs bio/écolo pour les règles (heureusement que le marché s’est développé 🙂
Coupe menstruelle. J’ai commencé il y a environ un an et demi et j’en suis ravie !
Oui Ana merci 🙂
je dis effectivement que c’est une très bonne solution aussi mais là l’article est vraiment destiné à celles qui souhaitent rester au tampon et donc de les avertir, bien évidemment il existe pleins d’autres alternatives ^^
Un peu choquée par une de tes solutions pour économiser sur les tampons qui est de prendre la pilule en continu. La pilule n’est pas anodine, c’est quand même un concentré d’hormones qui chamboule un peu notre corps. Alors la prendre en continu dans un souci d’économie ou même pratique cela me paraît un peu n’importe quoi et même dangereux pour sa propre santé. Sans parler de toutes ces hormones rejetées dans nos urines et qui se retrouvent dans nos verres d’eau.
Perso, je conseille la coupe menstruelle qui est elle une protection écologique, économique et très pratique!
Océ
Je n’ai pas testé la coupe menstruelle (qui me paraît sinon une très bonne alternative : j’en parle en fin d’article) mais plusieurs raisons font que je ne l’ai pas préféré à d’autres solutions :
– Je compte me mettre un stérilet et l’effet ventouse de la coupe n’est pas au mieux quand on a cette contraception (ça peut aider à le faire descendre)
– Les parois de la coupe sont ressenties par beaucoup de femmes qui l’ont testé (elles ont beau mettre la bonne taille elle “sentent” la cup quoi”)
– Enfin mon travail m’empêche juste totalement de la vider dans les WC pour la nettoyer ensuite devant out le monde au lavabo (je sais qu’on peut juste la vider et la remettre mais franchement ça ne me parait pas pratique de ce point de vue là malgré tous les avis que j’ai pu lire)
Donc voilà, je testerai peut être un jour mais en attendant c’est tampons et effectivement je en dis pas loin de là que c’est THE meilleure solution mais juste pour celles (la majorité d’ailleurs des femmes) qui utilisent des tampons qu’elles fassent attention 🙂
Pour la pilule en continu je n’ai qu’une question avant de te répondre : as-tu lu en entier l’article mis en lien ? Parce qu’il argumente assez sur le fait que ce n’est pas dangereux (quand on connait son fonctionnement en détail on s’en rend bien compte) et que c’est un mythe que la femme DOIT avoir ses fausses règles tous les mois sous pilule (parce que ce sont bien de fausses règles totalement inutiles à l’organisme). Il y a entre autre dans les commentaires (pour faire suite à ce qui est avancé dans l’article en débat) les réponses détaillés du généraliste et gynéco 2.0 Martin Winckler qui se bat justement pour que les femmes comprennent mieux leurs contraceptions.
Lis-le si tu ne l’a pas fait tout est dit dedans, je ne pourrais pas mieux argumenter ici .
Bien à toi 🙂