Vous faites partie de ceux qui s’interrogent depuis toujours, au quotidien, sur le sens qu’a la vie.
Vous en avez “testé” des théories toutes prêtes sur le sens de la vie.
Et parfois vous vous y êtes perdu. Parfois vous avez même envie de vous dire “-Tant pis, tout cela n’a pas de sens!”.
Mais au final vous êtes sûr qu’il y a “quelque chose” et vous n’arrivez pas à arrêter de le chercher…
Ce que je vais dire va certainement paraître “basique” à certains mais je suis sûre que cela parlera à d’autres.
C’est souvent un sujet que j’aborde avec mes amis les plus proches quand on part dans des discussions sur le sens de la vie et sa recherche.
Êtres de lumière (définition ici et rôle ici), prophétie des Andes (à lire en intégralité ici), etc… Je les ai tous lu et tous “testé”, mis à l’épreuve de la réalité pour voir si ces théories tenaient et pas une n’a tenue. Même si ces lectures m’apportent beaucoup, à un moment ou un autre il y a une impasse dans la réflexion, quelque chose qui ne colle pas.
Genèse d’une quête :
Forcément, quand deux-trois événements dans la vie vous prouvent qu’il y a plus que ce que nos yeux seuls voient. Le cerveau se met en branle (c’est même de naissance pour certains ^^) et cherche le sens de la vie, la grande question : pourquoi est-on là ?
Et alors là les théories ne manquent pas. On en creuse une, on y croit dur comme fer pendant des mois et un beau jour tout s’effondre. Un événement entre en contradiction avec la belle théorie et on repart vite vite à la recherche d’une nouvelle.
Et ainsi de suite avec tout pleins de théories pendant tout pleins d’années.
Du coup, arrive le moment où on finit par se demander si notre recherche de sens ne nous rend pas trop crédule.
Comment rester ouvert à tous les mystères que la vie recèle sans pour autant se laisser berner comme un gogo par des théories élaborées pour manipuler ou je ne sais quoi ?
Après 25 ans de réflexions je pense (mais ça peut changer ^^) qu’il y a des “règles” qui nous régissent tous, un sens commun mais que chacun, au regard de sa vie, doit se faire sa propre philosophie.
Personnellement j’ai grandi de manière privilégiée du côté matériel (et émotionnel) ce qui peut être me pousse à être plus positive, plus optimiste que certains. A croire en mes rêves, que tout est possible (peut être parfois trop ?). Or je rencontre souvent d’autres personnes qui ont eu une vie réellement semée d’embûches lourdes, matérielles et émotionnelles, dès le plus jeune âge et ces personnes-là voient le mal dans notre monde. Elles y ont été confronté très tôt et du coup peuvent en devenir plus dures, moins se projeter dans un avenir radieux.
Hé bien plutôt que d’être “heurtée” par leur vision de la vie qui ne colle pas forcément avec la mienne. Au contraire, j’écoute ce qu’elles ont à dire et cela m’enrichit, m’ouvre des perceptions, des angles de vues nouveaux.
“… c’est […] en sachant être ouvert tout en étant conscient et vigilant que l’autre en face peut être mauvais […] c’est comme ça je crois qu’est la plus belle façon d’appréhender la vie et d’en chercher le sens, au-delà de toutes théories.”
Ces personnes-là m’apprennent par exemple à prendre plus en compte la notion d’équilibre entre le bien et le mal, ou encore à développer mon instinct. Et finalement m’aident à me rapprocher un peu plus de mon moi profond.
Chaque être a sa philosophie et c’est en vivant les uns avec les autres, en sachant être ouvert tout en étant conscient et vigilant que l’autre en face peut être mauvais et donc en n’y plongeant pas d’emblée, c’est comme ça je crois qu’est la plus belle façon d’appréhender la vie et d’en chercher le sens, au-delà de toutes théories.
De même que je pense que dans chaque chose, même celle qui paraît la plus insignifiante a priori, il peut se trouver une leçon de vie, une philosophie, une réponse métaphysique.
Ne pas s’enfermer dans les théories c’est aussi se protéger des manipulations:
Il faut être ouvert d’esprit pour ne pas rater chaque leçon de vie, où qu’elle se trouve. Il faut je pense se nourrir et explorer chaque théorie mais il ne faut jamais oublier votre voix intérieure.
Si une théorie vous paraît cohérente, intéressante, séduisante : explorez là mais dès que vous ressentez une limite, une contradiction, un “truc qui cloche” n’y restez pas enfermé.
Les études sociologiques prouvent que quand quelqu’un s’engage dans une voie, dans un choix, devant autrui, il a beaucoup de mal à reculer de ce choix à s’en extirper par la suite. Même quand l’évidence vient contredire ce choix, même quand il se rend compte que ce choix est finalement mauvais (cf. “Petit Manuel de manipulation à l’usage des honnêtes gens” , page 4, paragraphe 2.3 sur l’engagement).
“…vous affirmez mordicus une théorie pour faire volte-face quelques mois plus tard.”
Alors si vous êtes du genre à explorer plusieurs “théories” à l’année parce que vous êtes curieux, parce que ça vous amuse, vous remarquerez que votre entourage à tendance à vous qualifier d” “inconstant”, d'”illuminé” et j’en passe.
Bon, hormis le fait que vous devriez vous en foutre, je vous conseillerais de garder vos théories pour vous et de les expérimenter sans forcément en parler. C’est souvent plus enrichissant et vous n’avez pas à faire face aux réflexions du type “- J’ai l’impression que tu penses comme dans une secte”. Ne parlez de cela qu’aux très proches, à ceux qui ne vous jugeront pas et cela devrait vous éviter pas mal de déconvenues.
Comme quand vous affirmez mordicus une théorie pour faire volte-face quelques mois plus tard.
C’est malheureux mais c’est comme ça, certaines personnes comprennent mal cela alors adaptez-vous y un minimum pour vous protéger des réflexions et des remarques extérieures stériles.
Chercher le sens de la vie sans s’y perdre c’est donc se protéger des manipulations théoriciennes mais également se protéger des autres. Certes les autres nous enrichissent mais ils peuvent aussi nous blesser.
Livrer à des personnes mal intentionnées une chose aussi profonde que vos pensées sur le sens de la vie (pensées qui révèlent profondément qui vous êtes et vos préoccupations) peut s’avérer dangereux.
Bref, restez toujours libres, toujours vous-même et surtout ECOUTEZ-VOUS !
Bon, sinon, entre nous, toi, tu sais pourquoi on est là ? 😉
Très intéressant en effet. Merci pour le lien.
Comme toi, j’ai eu de la chance dès le début et je crois que c’est cela qui m’aide à avoir une attitude positive la plupart du temps et un regard aimant sur le vie. Peut-être que la question n’est pas telllement “pourquoi sommes nous la”, mais “pour quoi?”, pour réussir notre vie, aimer, aider les autres, avoir des rêves et se réapproprier notre être et nos pensées…Vaste chantier!
Oui, j’ai l’impression que “souvent” les positifs ont eu une belle enfance (même si j’ai croisé certaines personnes ayant vécu des guerres/génocides qui restent d’une incroyable force positive).
D’accord sur le “pour-quoi” 🙂
Mais au fond de nous on a souvent les réponses ^^
« Une fois que vous vous rendez compte que le chemin est le but et que vous êtes toujours sur le chemin, pour ne pas atteindre un but, mais pour apprécier sa beauté et sa sagesse, la vie cesse d’être une tâche et devient naturelle et simple, une extase en elle-même. »
[Sri Nisargadatta Maharaj]