Par et pour les chiffres, le rendement, l’humain est de plus en plus nié. Nié dans la globalité de ses capacités, nié dans la pluralité de ses connaissances, nié dans la complexité de son être. Machinisé, rationalisé, standardisé, il s’attèle aux tâches limitées et répétitives qui lui sont demandées. « Récompensé » d’un salaire toujours plus maigre, coupé de toute force vitale, de tout élan créateur, et écrasé par une vision managériale du « toujours plus », l’épanouissement individuel se réduit à peau de chagrin. Dans cette ambiance qui est celle de notre vie moderne, tout serait devenu médiocre, moyen, fade et sans passion. Un auteur s’est intéressé au phénomène et vous livre sa réflexion dans La Médiocratie (éditions LUX).