Ces élections régionales cristallisent à peu près tout ce qui ne va pas dans notre société : c’est pour cela que les esprits s’échauffent aussi vite sur le sujet. La France est un bateau qui coule, qui s’enfonce doucement et parmi ses passagers il y a trois classes. Les premières classes qui ne sont pas touchées par la crise et seront les premières à le quitter au besoin, les secondes classes qui voient bien leurs privilèges diminuer mais qui ont peur, qui ne savent pas comment agir pour préserver leurs minces privilèges et les troisièmes classes qui n’ont jamais profité des beaux pontons cirés du bateau et qu’on laissera couler avec lui après avoir pris bien soin de leur empêcher l’accès au canots de secours.
15 décembre 2015